D'accord avec Jarriq pour dire que ce Matt McCoy ressemble et a le jeu de Droopy. Il est écrasé par ces trois créatures de rêves, battantes, intelligentes et bien à leurs places dans ce film prenant. Peut-être pas assez "boum-boum", c'est vrai, mais l’œuvre est sculptée dans la patience et longueur de temps. La scène avec le gynéco bien crade donne un peu la nausée et c'est pour ça que l'on ne compatit pas vraiment au sort de sa sorcière de femme. Si son mari avait été clean, on aurait eu envie de tous les tuer, les gentils (!) tellement leur bonheur gnan-gnan pue. La scène de défoulement dans les chiottes est un grand moment ! Pourtant, en voyant ce film, Blier n'aurait pas pu dire "-C'est du brutal !-", ce n'en est pas. Ça prend son temps, ça nous envoie des clins d’œils du genre "T'endors pas, ça arrive..". Par petites touches, le suspense va crescendo et c'est très bien comme ça. Et je continue à croire que se prendre une verrière de plusieurs tonnes sur la tronche, ça doit faire mal. Bien sûr que l'on devine la fin, Gaulhenrix. Il y a notre côté sadique, dépravé et diabolique qui en redemande mais il y a aussi une morale à sauver. Tans pis.
Mais avant, quelques très bonnes surprises nous mettent en joie. Quel bon moment j'ai passé ! C'est pas encore ce film qui va me faire dormir ! Bon : à moins que la sublime Julianne Moore ne me donne le sein, mais ça m'étonnerait, où sont mes médocs ?
Sûrement. Cela atténue de toute façon le suspense, qui reste concentré sur la personnalité imprévisible de Peyton. Ce n'est plus "Mais qui est-elle ?" mais plutôt "Mais que va-t-elle encore faire ?". Heureusement, De Mornay est à la hauteur, et elle a du mérite, car elle a souvent à faire à un comédien totalement inepte, Matt McCoy (revu dans L.A. confidential, du même réalisateur), qui est un des pires acteurs US vus depuis belle lurette.
Mais bon… Malgré tous ces couacs, La main sur le berceau fonctionne bien, et demande à être proprement réédité !
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