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350% italien ? Ou ayant mal vieilli ?


De Arca1943, le 29 juin 2010 à 12:34
Note du film : 6/6

VincentP ayant eu la patience de revoir le film et la grâce de relever sa note de 2 à 4, j'étais prêt moi-même à baisser la mienne (de 6 à 4 ?), le cas échéant. Eh bien pas du tout, je reste au beau fixe ! Pressé par le temps, je m'en justifierai ce soir, si tout va bien.


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De vincentp, le 27 juin 2010 à 21:09
Note du film : 4/6

4,5/6. Je suis en train de regarder ce film (dans un TGV) et revois mon point de vue à la hausse. Les frères Taviani montrent la culture et la société italienne, d'une petite bourgade. Ils le font finalement assez bien, décrivant notamment la famille italienne type (celle que Gassman double dans son coupé dans Le fanfaron).

On est à des années-lumière de la culture française, et le choc culturel qui m'a frappé explique mon désarroi de la semaine dernière.

Me revient une anecdote entendue de la bouche du grand acteur italien, dont Arca1943 est fan : Rocco Siffredi. A la sortie de son premier long-métrage, toute la population du village dont il est originaire a pris la direction de la ville pour découvrir cet opus. La nuit de San Lorenzo, c'est exactement ça… Il y a le curé prêcheur qui raconte n'importe quoi, la jeune fille qui soulève sa jupe (il n'y a rien dessous), sa collègue qui se lave avec une pastèque, le bourgeois qui plastronne avec son costume clair, les villageois qui s'excitent dans tous les sens pour peu de choses avec de grands gestes hyper-démonstratifs… Une galerie de personnages inconnus…

Quoique… Me baladant en montagne et traversant à l'occasion la frontière transalpine, je rencontre parfois des pélérinages italiens d'une autre époque, toute une procession qui gravit jusqu'au sommet de la montagne (Rochemelon, au-dessus de Suze). Des curés en soutane à la pointe Hellbronner… Et il vrai -je peux le certifier- que les jeunes filles italiennes sont moins inhibées que leurs homologues françaises. La pudeur qui est la mienne ne me permet pas d'en dire plus à ce sujet sur ce site…

Revenons à la nuit de San Lorenzo. Il s'agit bel et bien d'un film 350% italien… qui peut logiquement déconcerter. Mais reconnaissons aux frères Taviani un certain savoir-faire pour passer de l'anecdotique à des choses graves, de l'individuel au collectif… notamment par des plans arabesques qui passent de personnage en personnage. La mise en scène est réfléchie et adaptée au sujet. Le talent de ces cinéastes ne souffre d'aucune contestation.


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