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Critique


De Gilou40, le 9 février 2010 à 00:55

…ses failles, ses absurdités, ses erreurs, ses mauvais prêtres, ses prélats débauchés…

Mais tous ces intrus de la religion ont toujours été "expliqués" par des raisonnements simplistes. Or la foi se nourrit de tout, sauf de cela. Et il y a rejet de "ces maux" là….Notre foi n'est pas une mappemonde. C'est une carte d'état-major. Avec tous les sentiers les plus improbables qui la peuplent. Alors il est normal que l'église en ressorte toujours debout depuis deux mille ans…

Tant qu'aux cinéastes de tous poils qui touchent à "CA", ils se prennent souvent pour des concessionnaires et nous livrent "leur" histoire, clés en main ! Autre erreur….Tout film touchant de près ou de loin à la religion, s'il veut être reussi, se doit, pour le moins, de nous laisser dans la belle expectative…Même en respectant les saintes écritures.


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De Impétueux, le 8 février 2010 à 19:08
Note du film : 6/6

Et vous auriez pu ajouter, AlHolg, parmi les turpitudes de l'Eglise, la Papesse Jeanne, Alexandre Borgia, le curé d'Uruffe et les prêtres pédophiles irlandais (ou espagnols, ou guatémaltèques). Ça n'aurait aucun rapport avec l'antisémitisme, il est vrai, mais ça chargerait un peu la barque de Pierre.

Eh bien voyez-vous, si j'avais besoin d'une preuve supplémentaire du caractère divin de l'Église, ce serait ses failles, ses absurdités, ses erreurs, ses mauvais prêtres, ses prélats débauchés qui me la donneraient : qu'une institution puisse ainsi durer deux mille ans dans des conditions pareilles, que son dogme soit aussi enraciné et fort (je veux dire que ce n'est pas une simple aimable, adoptable par tous philosophie de la vie), c'est un bien grand miracle et un bien grand mystère. Mystère au sens théologique, bien sûr.

Il y aurait des milliers de pages à écrire sur l'antisémitisme de l'Occident, celui qu'on pourrait appeler, abusivement, chrétien ; outre que celui d'Hitler était d'une tout autre essence, ces billevesées absurdes ont eu le cou tordu depuis quelques décennies.

Là, tout le monde l'admettra, nous sommes bien loin du cinéma.


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De pivert, le 13 avril 2008 à 20:02

Chrétienne convaincue et engagée, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre critique du film de Mel Gibson. Je suis surprise en lisant le mot "humaniste" en parlant de Jésus! Jamais adjectif n'a été autant déplacé que celui-là! L'humanisme n'est rien d'autre qu'une philosophie qui met l'homme au-dessus de toute autre valeurs. Ors jamais Jésus n'a proné cette philosophie ni aucune autre d'ailleurs. Jésus a dit " l'homme est mauvais dès la naissance" il n'y a que par lui que le coeur de l'homme peut être transformé. J'ai vu le film de Gibson, en araméen bien-sûr mais sous-titré en allemand, car ma région de suisse-romande a boycotté le film. Malgré ça, mes enfants et moi n'avons eu aucune peine, Mel Gibson, a pris comme fondation de son film, la Bible, le seul scénario valable pour un tel film. Gibson n'a eu d'autre prétention que d'utiliser son talent, pour servir la Vérité. Maintenant, concernant tous les petits artifices du film, ralentis,flash-back etc…personnellement ils m'ont permis de reprendre souffle dans des moments où on est pris par une émotion trop forte. Vous parlez du Diable qui apparaît sous une forme très spéciale, j'ai trouvé ce personnage saisissant de malaise. Vous oubliez une chose, Satan n'est pas juste une force ou un mouvement intellectuel, mais bien l'Ennemi de Jésus, dans la Bible c'est très clair. Il est une personne, comme l'est le Saint-Esprit. Il est vrai que les scènes de torture sont particulièrement terribles, mais elles sont encore en-dessous de la vérité. N'oublions pas que les romains faisaient preuve d'un raffinement particulier en matière d'esclavagisme et de persécussion.Comme tous les humains par ailleurs. Ils n'avaient même pas inventé la crucifixion.L'important dans tout cela est que les prophéties citées dans le livre d'Esaïe 8 siècles avant la venue de Jésus se sont toutes accomplies, alors les petites erreurs du film sont bien peu de chose à côté de cette vérité là! Malgré tout, La Passion reste un film saisissant mais a ne pas mettre entre toutes les mains, à chacun de juger, que Dieu vous bénisse.


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De Katha, le 19 mars 2007 à 18:03

Réponse à la critique : l'auteur, qui semble être choqué par la "solitude" du Christ à l'heure de la Crucifixion dans le film de Gibson, ne connaît pas très bien l'Evangile ou, disons, le texte des évangiles canoniques. Les hommes ont effectivement fait preuve de haine ou sinon, si l'on parle des disciples, d'une grande faiblesse. Le Christ est resté seul. Les femmes, Marie en premier lieu, ont assisté l'exécution.

Ensuite, parler du Christ, Dieu et Fils de Dieu, comme d'un "humaniste" entre autre est un peu ridicule. Mel Gibson étant sincèrement chrétien, malgré tous ses défauts et ses ses faiblesses, au moins, ne veut pas de cette vision… "humaniste à la noix".


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De Impétueux, le 31 mai 2006 à 19:15
Note du film : 6/6

Vous avez raison, mais je n'ai pas tort : en fait ce débat dépasse très largement le cadre de la critique, cinématographique, mais aussi littéraire ou de quelque nature qu'elle soit pour parvenir jusqu'aux plus extrêmes limites de ce que nous pourrions appeler notre rationalité.

En d'autres termes, à quel moment mes oreilles se ferment-elles, à quel moment mon esprit devient-il imperméable aux raisonnements, aux preuves, aux évidences ?

Dans "Uranus" (dont Claude Berri a fait une bien médiocre adaptation), Marcel Aymé écrit:"Dès qu'on s'écarte de deux et deux font quatre, les raisons ne sont que les façades des sentiments". C'est un point de vue coupant, caricatural, mais nullement sommaire. Il y a des valeurs (ou des a priori, des pré-supposés, des préjugés, là n'est pas la question) qui vous font quitter la paisible, sereine, objective vallée où vous dissertez avec le maximum d'intelligence et d'ouverture à l'autre, pour vous faire entrer dans des escarpements qui ne sont pas de la même eau.

Aveuglement, fanatisme, hystérie ? Admettons. Qu'est-ce que ça change ?

La Passion du Christ, à mes yeux, n'est pas plus un film que l'Evangile n'est un livre.

Mais comme j'aime que nous puissions en parler ainsi !


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De Arca1943, le 16 décembre 2004 à 22:13

Oui, bon, j'admets que ce n'est pas meilleure sortie ! C'est mon côté "vieux libéral" qui montre le bout de l'oreille, sans doute… (Ah, comme ils resplendissaient tes Mille, Ô Garibaldi, etc, etc.)

Bien que je ne puisse sans doute pas comprendre de l'intérieur ce que vous dites en raison – appelons-la ainsi – de ma sensibilité laïque, je me permets toutefois d'attirer votre attention sur une distinction qui ne saurait pourtant être abolie.

Alors, que "il importe alors assez peu que la mise en scène ceci, que la distribution cela…. Ce n'est pas la même forme de jugement", je vous le concède sans difficulté. Mais il convient selon moi de distinguer, dans la critique de Dumbledore, ce qui relève du jugement cinématographique à proprement parler et ce qui relève du jugement historiographique. Lorsque Dumbledore reproche au film de présenter un Christ "seul contre tous", au-delà de la comparaison avec le western, ce n'est pas une affaire de cinéma, mais de saisie de la réalité historique. Et j'ai plutôt tendance à être d'accord avec ses réserves à cet égard: un type à qui on réserve un tel traitement, ce n'est pas seulement parce que son message représente une révolution de l'esprit du temps, mais parce que sa révolution commence à faire florès.

Et ça, ce n'est pas une affaire de mise en scène, de cinéma, de langage, mais de mimesis et de vraisemblance historique.

Vous donnez, sur l'autre fil, l'exemple de Potemkine. Essayer de regarder Potemkine, dites-vous, "d'une manière désincarnée, sans rapport direct avec mes convictions ou présupposés. " C'est aussi ce que je m'efforce de faire, mais à moins de sombrer dans un relativisme radical à la Derrida, les faits ne sont pas affaire de conviction, d'opinion : je peux saluer le monument cinématographique qu'est Potemkine, tout en rappelant que les faits qu'on prétend y relater ne se sont pas du tout déroulés ainsi, que ce film n'estpas fiable au plan historiographique.

Arca


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De Colombe, le 12 juin 2005 à 00:37

Film magnifique sur le plan cinématographique, grande qualité de la photo, du montage, des costumes, des acteurs, et sur le plan évènementiel, on n'a jamais vu un film sur

la passion du Christ entrer à ce point dans le réalisme de la personne de Jésus. Une vraie méditation pour les catholiques et les non catholiques.


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La Passion détient le nouveau record de vente


De Mélanie, le 16 septembre 2004 à 12:07

Eh bien, voici une annonce que j'aurais bien voulu voir annoncée dans les news de ce site : lors de sa sortie en videocassettes et en DVD, La Passion a été vendue en 9 millions d'exemplaire en une semaine, dont 4 millions le premier jour !!! Mieux que le Seigneur des Anneaux qui avait le record, hors films d'animation.

Sortie en France dans 3 semaines.

Amitié,

Mélanie


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Au final qui ne répond à aucune question


De Faberluxus, le 9 avril 2004 à 23:07
Note du film : 4/6

Certes, la brutalité (exagérée ?) du film est avancée par mel Gibson comme son acte de foi car au travers de celle-ci, il exprime la souffrance extrême en rachat de nos pêchés extrêmes.

Si je veux bien acheter son discours, je vais essayer de prendre quelques pas de recul et de regarder ce film avec un autre regard:

1/ Au final, Mel Gibson ne tranche pas entre le Jesus biblique et le Jesus historique et à force de ménager la chèvre et le chou, on ne sait plus très bien si ce film est une reconstitution ou un acte de foi.

2/ Je félicite par contre Mel Gibson pour avoir définitivement fait mention de Jacques, frère de Jésus, qui accompagne Marie et Marie-Madeleine tout au long du calvaire, même s'il le fait apparaître à la Cêne, le confondant ainsi avec l'apôtre Jacques, lequel n'était pas le frère de Jésus. Par contre rien sur la soeur de Jesus.

3/ Sans le mentionner, on notera le parti pris de Mel Gibson pour avoir fait de Marie-Madeleine (Monica Bellucci) l'épouse de Jesus telle que le revèle sa présence aux côtés de Marie (dont la virginité n'est plus un souci puisqu'elle a eu plusieurs enfants).

4/ Joseph d'Arimathie a totalement disparut, lui qui fut un des apôtres, avocat de Jesus au procès de Pilate et qui "recueilla le sang du Christ au près de la Croix dans le Graal", ce qui a depuis été traduit par "qui protégea Marie-Madeleine enceinte de Jesus dans sa fuite vers la France, et plus précisément en Setpimanie".

Ce vide "juridique" laisse à penser que Mel Gibson n'a pas voulu fleurter avec la polémique du Graal et la maternité, donc la descendance du Christ, ce qui replace selon la tradition de la religion arhyenne du vIIè siècle le Pape comme un ursupateur, puisque le trône des Chrétiens devrait revenir à la descendance du Christ et qu'on sait que Mel Gibson, ainsi que son père et soeur Eymerich dont Mel Gibson s'inspire, sont anti-Pape.

5/ Enfin, si ce film a au moins le mérite de "crédibiliser" le martyr d'un homme, fusse t-il prophète, rabin, politicien, nationaliste ou résistant, je ne vois aucun motif d'antisémitisme, tout au plus une interprétation assez manichéenne de l'histoire. Pour bien faire, il eut fallut que les romains parlent Grec.

6/ Je regrette enfin que ce film n'ait pas économisé 20 minutes de torture pour expliquer à la place les raisons qui conduisirent les juifs à livrer Jesus et notamment l'opposition entre les sémites, les zélotes et les fondamentalistes qui allaient fonder la mouvance religieuse arhyenne en prêchant un retour vers la parole du premier prophète.

Bilan: un bon film mais qui rate son objectif puisqu'il n'explique rien de ce qui en aurait fait un film historique et mystique pour se concentrer sur des images chocs. Bref, le Paris-Match du cinéma américain: on choque mais on n'explique rien. En sortant de la salle, on a une opinion sans pour autant avoir été informé.

A voir néanmoins avant d'approfondir culturellement le sujet pour avoir une vision plus objective et moins "limitée" du calvaire et de la Passion.

Faberluxus


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Jésus Superstar!


De P-M Jarriq, le 16 mars 2004 à 15:50

Pourvu que la sortie de ce film ne suscite pas encore une polémique stérile et conne, qui de toute façon, ne profitera qu'à deux personnes : Gibson et son distributeur. Arrêtons de nourrir ces individus cyniques ou mentalement perturbés, please ! Si c'est un bon film, il marchera, si c'est le brulôt qu'on imagine, qu'il sombre (silencieusement) dans l'oubli.


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De berto, le 16 mars 2004 à 12:15

Film sujet à polémique parce que Jésus dérange.

Je félicite le distributeur (mulsuman) qui a osé distribuer ce film en France laïciste.


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