"Quand un concept ne correspond pas à ce qu’il devrait être, on publie sa légende."

Une citation s’adaptant bien à l’industrie du septième art, valorisée certainement davantage par certaines images de ce rendu émouvant semblant naviguer sur des ondes utopiques irréalisables dans la réalité.

Une expérience communicative, taquine, et prévenante, entre un moribond sur le point de s’en aller, sans avoir l’impression d’avoir pondu quelque chose de concret lors de sa brève existence.

Et certaines grosses pointures médicales accessibles, trouvant le temps et la manière d’informer tout en se régénérant émotionnellement dans le partage, l’encadrement et l’écoute.

«Départicularisés» d’une substance ne fonctionnant uniquement que par ses procédures, son isolement et son timing.

Des plages horaires interminables qu’il faut assurer sans se sentir suite à son investissement et à sa fatigue, démuni de toute humanité.

Ressources régénérées, par l’attention et la confidence maitresses de leurs ressentis et de la liberté de les exprimer sans retenues ni contraintes.

L’autre sur le point de passer de l’autre côté et sa détresse enfin approchée et respectée le temps qu’il faut, clamant ses échecs de plus en plus péniblement dans un verbe mélancolique et défaitiste.

Lent et inaudible n’étant plus qu’un regard fixe dans un sourire de plus en plus effacé, que l’on entoure de ses bras afin d’atténuer du mieux possible ses derniers instants.