Mais si, mais si : j'ai été très sensible au commencement du film, aux acteurs tous excellents à commencer par le sinistre Michel Vitold, et surtout au début de la soirée mondaine avec l'homme mystérieux à tête de faucon, qui sort des colombes de ses gants, et à la musique belle et inquiétante de Maurice Jarre. Je regrette seulement que l'auteur n'ait pas réussi à se maintenir à ce niveau, et je le regrette énormément, coyez-moi !
Les conventions feuilletonesques sont évidemment présentes, omniprésentes dans ce genre de films qu'ils soient de Louis Feuillade ou de Georges Franju, dans les séries télévisées (Les compagnons de Baal de Pierre Prévert) et, par nature, dans tous les récits d'Eugène Suë, de Ponson du Terrail ou de Souvestre et Allain !
Mais ces conventions peuvent n'être pas forcément les pires !
Cela étant, je crois que notre différence de vues est sémantique ! Bien sûr qu'il faut avoir le sens et le goût du merveilleux et de l'onirique pour s'intéresser à ce genre ; mais, précisément, ce que l'on doit reprocher aux Fantomas de Hunebelle, c'est de ne pas respecter les conventions, en introduisant des éléments de lourd comique là où il faut jouer le jeu de l'effroi…
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