Je crois avoir été mal saisi.
Là où certains attendent une comedie (surtout au vu du casting) se retrouvent finalement fort mal à l'aise devant le Drame terrible d'un Morthez qui a absolument tous les défauts et toutes les maladies du monde. Addictologie, mythomanie, égocentrisme, mégalomanie, addiction aux jeux.
Si l'atmosphère n'est pas gaie, le rebondissement de Rochefort en animateur de Supermarché rappelle que l'on ne peut pas être et avoir été et demeure d'un réalisme terrible sur la décrépitude d'un artiste admettant qu'il est has been.
Tandem reste quand même une comédie. J'adore le début l'arrivée de Rochefort et Jugnot sur la route avec le douloureux thème sonore de Richard Cocciante, les regards des deux protagonistes… Avant un coup de frain à main absurde.
Je ne sais pas qui vous fréquentez, ami Frétyl, mais vous devriez changer de relations ; parce que ne pas voir dans Tandem un film déchirant, pathétique, d'une grande tristesse est tout de même assez singulier.
C'est sans doute le seul film français (ou presque le seul) qui peut se comparer aux chefs-d'oeuvre de la comédie italienne où, sous des oripeaux qui ne sont comiques que pour les crétins, il y a une désespérance absolue…
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