Quel joli couple que celui de Morales et Diana Monti, petit bourgeois dans leur maisonette de province, ils sont par ailleurs manipulateurs, voleurs et on les devinerai assez sadiques. Belle construction de personnages en tout cas de la part des auteurs.

Dans cet épisode, la mise en scène se lâche un peu avec plusieurs mouvements de caméra, des panoramiques notamment pour suivre les voitures qui roulent et même des travelling arrière pour précéder celle de Judex. Fait assez rare pour être souligné.

L'épisode est de nouveau construit sur le modèle du montage parallèle avec d'un côté la recherche par Judex avec ses fidèles chiens et de l'autre César puis son père et sa soeur qui se lancent eux-aussi au secours de l'infortunée. Le final de cette histoire est un joli climax avec un assaut de la maison où se trouve Jacqueline. L'image de la jeune femme marchant entouré par une meute de chien est très forte.

La seconde partie de l'épisode plante les jalons pour la suite : Kerjean revient, l'idylle Judex/Jacqueline est entamée ainsi que la volonté de revanche de Diana Monti, et Morales.