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Critique


De Gilou40, le 28 novembre 2009 à 14:15

C'est Jérémie Renier, qui incarnera le chanteur Claude François dans le prochain grand film consacré à l'idole . Tournage prévu pour le deuxième semestre 2010. Le réalisateur n'a pas encore été choisi.


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De jipi, le 20 janvier 2007 à 10:20
Note du film : 4/6

Podium est un habile cocktail mêlant perte de repères et nostalgies.

Bernard Frédéric (Benoît Poelvoorde) est sur le point de perdre l'essentiel au profit de l'essentiel : Une vie sans surprises mais dans les normes de la citoyenneté au profit d'un délire d'homme libre calqué sur l'appropriation d'un alter ego populaire encensé par la masse.

Cette remise en lumière d'une idole disparue draine des procédures identiques à des entretiens d'embauches étant ici personnalisés par des chorégraphies hilarantes plus ou moins sévèrement condamnées par un Bernard Frédéric dominant et patron complètement happé par son concept. Effacé dans la normalité il s'extériorise par la surévaluation personnelle d'un concept artistique.

Pour Bernard, Claude François est un tout, une véritable philosophie doctrinale trônant sur un existentiel quotidien sans émoi, son monde est une architecture qu'il faut étudier au même titre que les théories des meilleurs philosophes.

Clo Clo est un symbole à prendre en compte, une idéologie populaire un besoin de fêtes perpétuelles, de paillettes en mouvements, une demande collective qui a pour nom « France ».

Cet environnement déconnecté est contrarié par la rigueur féminine de Véro (Julie Depardieu) image de la normalisation désirant sauver son couple et préserver son fils « victime » héréditaire toute désignée pour la continuité dans le temps de l'œuvre paternelle.

En lutte contre la récupération hors norme que représente Couscous (Jean-Paul Rouve) lui même sévèrement atteint par le syndrome du dédoublement de personnalité, elle s'efforce d'écoper un déficit bancaire atypique.

Podium est un nouveau parti politique drainant de plus en plus d'adeptes, la liberté de positionner son parcours sur la perception de ses propres sens et non de ceux d'un groupe contradictoire de pensées.

Un cri d'alarme d'individus disciples inconscient de Jean-Jacques Rousseau et de son « Emile ou de l'éducation » ou il faut vivre une vie d'homme et non de citoyen.

La perte de repères est le chemin qui mène vers la liberté.


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