Les volumétries massives et conviviales de la rue Mouffetard du début des années soixante se sont évaporées. Les commerçants ambulants ou autres disparaissent d'années en années. Aurons-nous dans quelques temps à leurs place l'apparition du Kebab, de la pizzéria et du sushi gangréné?
Curieux de dérouler une telle déchéance dans un contexte où tout les voyants économiques sont au vert.
Une capitale croulante de positivisme est visitée, à pied, de long en large, par un exclu soudainement réduit à la rue et à son indifférence.
"Le signe du Lion " néo-réalisme italien à la française, tourné pratiquement en décor naturel, restitue dans un concept nouvelle vague le décalage d'un esprit livré à lui-même, face à un environnement respirant bonne humeur, confort et santé.
Cette solitude insoutenable, vécue par un festif devenu un pestiféré sale et ordurier côtoyant en spectateur des marchés croulants sous les victuailles, annonce dans des clichés pathétiques un cataclysme social programmé pour s'éveiller cinquante ans plus tard.
Un message prophétique angoissant touchant une individualité formatée pour se dupliquer par milliers dans un temps encore assoupi.
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