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chef-d'œuvre du film bon enfant


De Florian, le 11 mai 2011 à 23:32

Si en France, il est un film musical d'immédiat après-guerre qu'il faut voir, c'est bien celui-ci. Plus que jamais, la trame n'est le prétexte qu'à un déballage de chansons et de franches rigolades. Jean Boyer se montre moins inventif que dans Circonstances atténuantes et Ray Ventura, malgré qu'il n'ait pas la vedette, est omniprésent du début à la fin. Pour lui et son orchestre, c'était une promo du tonnerre et le générique nous rappelle (en lettres CAPITALES) que les chansons sont gravées chez Polydor, en contrat avec Ventura dès 1948.

La distribution : à l'instar de Génès, Christian Duvaleix était un comique de scène et n'a jamais donné de grande satisfaction à l'écran (c'est un euphémisme), son hyperactivité est lassante mais pallie à la mollesse de Philippe Lemaire, d'ailleurs doublé par Lucien Jeunesse pour les chansons. Françoise Arnoul était fort jolie et s'en tire bien grâce à la fraîcheur de ses 18 (ou 19) printemps mais elle eût aussi besoin d'un doublage (par Paulette Rollin je crois). Pasquali, le père bafoué, éructe, se dresse sur la pointe des pieds, frôle l'apoplexie mais semble étouffer un fou rire dès qu'il a le dos tourné ….pas dupe du résultat. L'intervention des « invités d'honneur » -on ne les appelait pas encore « guest-stars »- amène du rythme avec Henri Salvador et les Peter Sisters, dont l'embonpoint fait une fois de plus office de coup de pub tonitruant, alors que leur talent était réel. Heureusement Henri Salvador se borne à chanter et ne joue pas la comédie, ce qui est bénéfique ; Martine Carol, devait être de passage au studio ce jour-là (tournait-elle Caroline Chérie ?) et Georges Raft déclinait, grandeur et décadence…

Au niveau social, le film est la preuve de l'impact de la radio sur la population, elle avait alors acquis presque toute les classes sociales et les programmes étaient variés. La télé devrait encore attendre 10 ans pour pouvoir rivaliser, la radio est l'élément fédérateur de l'intrigue et l'emploi de vedettes radiophoniques le prouve bien, tous les acteurs en ont fait ; surtout Maryse Martin, cette comique paysanne à l'accent qui faisait s'esclaffer les auditeurs du Poste Parisien dès 1946, une sorte de Bourvil au féminin, car lui aussi évolua dans le genre provincial, mais plus naïf que Maryse Martin. Tous les éléments sont réunis pour faire d'un film moyen un agréable moment de détente et des comédiens « lourdingues » tels Duvaleix, Henri Génès ou Max Elloy font partie intégrante de la recette.


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De Impétueux, le 30 novembre 2006 à 11:38
Note du film : 5/6

Je ne vois pas la difficulté de se procurer le DVD : le site de René Chateau le présente comme disponible pour la somme modique de 15 €, qu'il vaut bien, eu égard à sa qualité !

Et puisque Jipi nous fait profiter des paroles de "A la mi-août" (hélas, sans la musique ! battons nous pour que cette fonctionnalité soit installée !!), voici celles de "Tant je suis amoureux de vous" !

''En marchant le long des Champs-Élysées
J'ai sûrement dû passer pour un fou
Je faisais des bonds sur la chaussée
Tant j'étais amoureux de vous
Tant j'étais amoureux de vous

Je chantais tout en riant dans ma barbe
Parfois même j'avais tout à coup
L'envie folle de grimper aux arbres
Tant j'étais amoureux de vous
Tant j'étais amoureux de vous

Je me disais pourtant "allons tiens-toi"
Oui mais c'était vraiment plus fort que moi
Je me sentais transporté, je n'pouvais pas résister

En tous cas ne soyez pas trop inquiète
Si demain soudain j'vous saute au cou
C'est parce que j'aurai perdu la tête
Tant je suis amoureux de vous
Tant je suis amoureux de vous

Mais plus le temps passe et plus je vous aime
Et souvent je fais ce rêve fou
Que vous m'aimerez aussi vous-même
Tant je suis amoureux de vous
Tant je suis amoureux de vous''


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