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De stronibein, le 20 février 2010 à 14:35
Note du film : 6/6

Il faut saluer la parution de ce film en un DVD magnifiquement restauré, dans la collection "Auteurs" de "Films sans Frontières".

C'était un pari risqué, compte tenu du caractère assez peu commercial de l'oeuvre. Mais il y a un bon Dieu pour les chefs d'oeuvre, le DVD se vend plutôt bien.


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De vincentp, le 3 février 2007 à 20:09
Note du film : 5/6

Une sorte de documentaire quasi-ethnographique. On pourraît y voir un décalque moderne et évolué du Tabou de Murnau et Flaherty avec ses danses folkloriques des Goutzouls (Carpates) suivies d'une intrigue psycho-dramatique à deux sous qui met aux prises trois autochtones (*). Le récit est impulsé par la représentation en images des pensées plus ou moins explicites des personnages. Une suite d'images destructurées en mouvement perpétuel donne ainsi à ce récit un aspect convulsif et tortueux. Certains moments sont de toute beauté (en particulier le début) mais le film est peut-être un peu inégal sur la durée. Il n'en demeure pas moins un classique indispensable !

Si l'influence de Eisenstein est ici évidente (les danses endiablées rappellent celles de Ivan le terrible), certains plans font également penser au futur univers cinématographique de Malick (les reflet des visages dans la rivière, par exemple). Dommage que la copie qui nous a été présentée ait été d'aussi mauvaise qualité. Sans doute qu'une copie neuve ou restaurée mettrait en valeur le travail sur la photographie, sur lequel il est impossible ici de porter un jugement. Ah, si j'avais la fortune de Abramovitch, je l'investirais dans cette noble tâche plutôt que dans le monde des footeux !

Et puis, pour répondre à Impétueux, on est ici aux antipodes de l'académisme soviétique. Plutôt l'oeuvre d'un poète marginal et surdoué, sans doute trait d'union entre un cinéma historique et un cinéma moderne.

(*) : "Hallelujah", premier film parlant du cinéma (avec Le chanteur de jazz), diffusé récemment à l'occasion de la rétrospective King Vidor à Paris, étant également, de toute évidence, un décalque de cette structure narrative en deux temps.


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