Les paris sportifs et plus particulièrement sur le football américain sont la base de départ de ce film qui parle surtout d'amitié, de dépéndance (le jeu peut être une drogue), de vanité, d'arrivisme et de rédemption. Un sacré florilège de sujets qui ne sont que malheureusement qu'effleurés chacun leur tour.
La mise en scène est efficace (surtout pendant les retransmissions de matchs) mais on peut regretter que la distribution ne fasse que le minimum syndical pour permettre à PACINO de nous faire son numéro de cabotinage qui malheureusement semble être l'habitude de sa fin de carrière.
J'avoue être assez d'accord avec votre analyse de Brando. A part que, pendant des années, il a divisé ses fans et les sceptiques, et que même ses numéros de cabotinage éhonté (Candy, La comtesse de Hong-Kong, Sayonara où il est impayable) étaient auréolés du fait qu'on voyait peut-être un génie en train de faire l'imbécile. Le problème, c'est qu'après Apocalypse now, le génie devenait de plus en plus difficile à percevoir (La formule où il fait pitié) et que L'île du docteur Moreau a balayé les derniers doutes : Brando se foutait carrément et ouvertement du monde. En fait, malgré des hauts et pas mal de bas, le seul qui n'ait jamais totalement sombré, c'est Nicholson, encore capable de magnifiques surprises (The pledge). Mais après Two for the money, je pense que je vais y regarder à deux fois, avant de me jeter sur un film de Pacino comme je le faisais depuis tant d'années. Dommage…
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