Je n'ai jamais partagé l'agaçante extase d'une certaine critique franco-française des sixties devant les comédies de Jerry Lewis (à la même époque où tout un parterre de bornés finis, à Cannes, huait unanimement L'Armata Brancaleone), mais je verrais bien ce film.

Hélas mais on trouve sur le marché "La vie est belle" de Roberto Benigni. J'aimerais donc pouvoir faire une comparaison qui m'apparaît opportune dans la mesure où Benigni ne m'a toujours pas inspiré une quelconque confiance… Souvent critiqué, certainement peu compris, Jerry Lewis a fait, contre toute attente, de très bonnes choses. Il serait peut-être un peu temps qu'on le redécouvrît, seul et avec Dean Martin, son compère et complice. Chacun n'était pas anodin et ils l'ont prouvé.