Vous faites bien de préciser que l'ONF est chez vous l'Office national du film, car chez nous (tout particulièrement dans mon département d'origine), c'est l'Office national des forêts, qui entretient le domaine public, à grand coup de tronçonneuse. La mort d'un bucheron : voilà un titre qui aurait certainement prêté à confusion !
Chef-d'oeuvre, n'exagérons rien, mais c'est un classique à sa manière et un des très bons résultats obtenus par Gilles Carle et je vote pour que nos exotiques cousins puissent mettre la main dessus. Avec de sous-titres, stie, vu qu'ils se refusent à apprendre à parler normalement…
Du même réalisateur, je reverrais bien l'excellent documentaire sur les échecs, "Jouer sa vie", où l'homme de théâtre Fernando Arrabal joue, curieusement, un rôle important.
Le cinéaste québécois Gilles Carle est mort hier à Montréal. Il était âgé de 80 ans. Retiré du cinéma depuis plus d'une décennie en raison de la maladie de Parkinson dont il était atteint, il laisse derrière lui une trentaine de longs-métrages. Production certes inégale mais aussi foisonnante où se distinguent d'abord et avant tout ses films des années 60-70, souvent avec Carole Laure dont il a lancé la carrière : La Vie heureuse de Léopold Z, Le Viol d'une jeune fille douce, La Mort d'un bûcheron, La Tête de Normande St-Onge, Maria Chapdelaine. Commme la plupart des réalisateurs canadiens de sa génération, il a fait ses premières armes dans le documentaire pour l'ONF (Office national du film). Il revient dans les années 80-90 à ses premières amours avec les remarquables Jouer sa vie et Le Diable d'Amérique.
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