Où vont-ils ? D'où viennent t-ils ? Puis le petit bonhomme, peut-être plus mature que son créateur en fin de compte, va commencer à poser des questions. Les réponses viendront par petits bouts de puzzle. A nous d'essayer de comprendre, de savoir . Pendant ce temps, le grand ruban apporte son lot de soleil et d'emmerdes. On devise joyeusement en se goinfrant de gâteaux et on crève, sans roue de secours, sous la pluie battante. On vit les choses simples de cette tranche de vie roulante. Les hôtels, les nuits passées dans la voiture, à la cow-boy, la jolie auto-stoppeuse que papa va draguer, les petits déjeuners copieux, les blagues idiotes de Papa. La complicité est permanente entre ce père et son fils, parsemée d’émotion, de chaleur et surtout d’une grande pudeur. Et on s'accroche . Maurice Barthélémy fait tout pour ça. Il distille à gouttes comptées une solution que les kilomètres s'empressent d'avaler avant que l'on pige quoi que que ce soit : oui, décidément, il s'est passé quelque chose avant ce voyage…
Puis, la sincérité, loin de toute morale convenue qu' Alain Chabat porte en lui, va commencer à faire se décanter les choses. Des flashs-back éclairs vont apparaître. Comme des coups de foudre. On commence à comprendre… Et puis la route à nouveau. Encore et toujours… On peut y voir quelques longueurs parfois. Je comprends que certaines personnes aient pu se lasser. On peut même se demander si quelqu'un a écrit un scénario. De là à dire, Ulane qu' il n' y a pas d'histoire, je vous laisse à vos propos. Le scénario , il se trouve tout entier dans l'intériorisation du deuil de Chabat . Je regarde la route… Cette route qui semble être le prétexte à oublier l'enfer, la cicatrice encore béante et qui ne se refermera pas.Pourtant, certains moments se révèlent assez drôles, même si derrière la drôlerie semble se tenir en embuscade un désarroi profond. A ce propos précis, le déjeuner avorté chez tata Marine, très sobre Anne Benoît, est impeccablement interprété. Chabat est vraiment un formidable acteur et, pour la circonstance, merveilleusement accompagné. Papa est un petit film intimiste pourtant criant de vérité. J'ai craint, par instants, de me lasser. Et chaque fois, un regard, une intonation de l'un ou de l'autre m'a fait remonter en voiture… J'avais envie de savoir. J'ai su. Le voyage valait quand même le détour . C'est beau un Papa. Même quand il a mal …
j'ai vu le film "papa" samedi 11 juin 2005 et je l'ai trouvé completement nul : aucune histoire, Chabat raconte quelques blagues et se promene durant tous le film en voiture… je deconseille fortement d'aller voir ce fiolm
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