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Fabuleux de drôlerie


De Frydman Charles, le 2 octobre 2012 à 09:10

J'ai noté que le président de l'Etat Révolutionnaire d'Amérique du sud ou Centrale (Cuba ?) était assis dans un fauteuil Pomare vert….

Ce fauteuil qui sera rebaptisé "Emmanuelle" deux ans plus tard avec la sortie du film éponyme. Emmanuelle était nettement plus…érotique !!!


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De fretyl, le 7 décembre 2010 à 23:32
Note du film : 5/6

L'Aventure, c'est l'aventure fait partie des mes films cultes. Un peu comme certains qui connaissent les dialogues du Père Noël est une ordure, de Mais où est donc passée la septième compagnie et des Bronzés font du ski par cœur, je connais l'essentiel des inimitables répliques de L'Aventure, c'est l'aventure au point de pouvoir énumérer les meilleures.

Au choix.

Aldo Maccione :

- Lino, jé t'ai déjà dit, ne discuté pas avec lé communistes bon dieu

- Je me disais aussi, hé le Staline avec la Ferrari…

Lino Ventura :

-Le capital, c'est foutu. La Cinquième, c'est foutu. Le PC, c'est foutu. La société de consommation, c'est fini tout ça, c'est foutu. Les bagnoles c'est foutu.

Charles Denner :

- Vous savez que le pape ça se vend très bien, ça se vend, très, très bien. Oui très content du pape !

- Moi, en ce moment, je sais plus où donner de la tête. Je fais du tir au pigeon sur des PDG. C'est d'ailleurs assez marrant parce que je tire sur des types de droite, je suis payé par l'extrême droite et c'est pour mouiller l'extrême gauche.

Jacques Brel :

- De Marx, nous avons surtout retenu la notion de capital…

Charles Gérard :

- T'as de la crème à bronzer

- J'ai à vendre une Ferrari, dernier modèle, 6000 Kilomètres

C'est un film plein de combines, de magouilles, de soleil… Aldo qui apprend aux quatre autres compères à draguer sur la plage et où l'on voit un Lino Ventura inhabituel, en plein délire. Scène par ailleurs totalement improvisée selon Lelouch, qui aurait été tourné un dimanche après-midi en hors tournage, pour rigoler, sans savoir si cela allait rester au cours du montage.
Il y a bien sûr ce générique colorisé du début sur une musique de Francis Lai qui dés le départ met de bonne humeur. Il y a un Che Guevara d'opérette, Halliday chantant la chanson titre, et puis cette fin cynique ou les cinq brigands kidnappent le pape et taxent les catholiques du monde entier.

Étrangement le premier visionnage de L'Aventure, c'est l'aventure m'avait autant déstabilisé qu'Impétueux. Trop fou, trop excité, je n'avais pas apprécié. Puis en le re-regardant quelques années plus tard, j'avais alors vu et compris le véritable délire de ce film.
A ranger avec Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil comme l'une des comédies les plus réactionnaires et les plus critiques du cinéma comique année 70.

A savoir que Trintignant refusa le rôle de Brel initialement prévu pour lui, par peur de se faire traiter de facho… Je cite Lelouch, sans trop le comprendre.

En tout cas lorsque l'auteur arrête de filmer des chabadabaderies et des histoires d'amour à l'eau de rose et se virilise un peu, il nous donne à chaque fois des bons films !


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