C'est une fois sortie de ce monde protégé que la violence explosera. La garnd mère et la tante doivent aller rendre visite à leur tante, comme tous les jeudi. Seulement ce jour là on dit que "c'est le jour", que les Africains se sont rebellés. Chez la tante, c'est une maison pillée, ruinée qu'ils trouvent. L'attente commence, lente, ennuyeuse, d'un improbable retour de cette tante.
Et puis le drame arrive et il ne sera vu évidemment que par le regard de l'enfant, témoin muet d'une histoire qui le dépasse.La mise en scène de Stephen Frears est très sobre, malgré une musique un peu trop présente. Il veut garder ses distances par rapport à la critique politique ou sociale, préférant mettre la cause de l'Afrique du Sud au second plan pour s'axer sur le regard d'un enfant, regard naïf sur la fin annoncée d'une innocence… Innocence qui est peut-être aussi celle consistant, pour l'Angleterre, à croire que l'occupation africaine pouvait être un havre de paix où tous les désirs pouvaient être réalisés.
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