Une catastrophe abyssale, sans doute l'un des dix plus mauvais films italiens que j'ai vus.
Certes c'est une comédie sexy légère où Pasquale Festa Campanile se plaît à dévoiler les charmes de son actrice principale, la belle Catherine Spaak. Comme il dévoilera la plastique de Laura Antonelli dans Ma femme est un violon.
Mais c'est aussi un pamphlet féministe, comme l'indique d'ailleurs le titre italien, La matriarca : les personnages masculins sont ridiculisés à mesure que l'héroïne se libère sexuellement et prend confiance en elle… Ces machos sont incarnés par quelques-uns des meilleurs seconds rôles du cinéma italien des années 60-70: Luigi Proietti, Luigi Pistilli, Philippe Leroy et cerise sur le gâteau, Jean-Louis Trintignant.
La dernière partie, qui donne son titre français au film, fait même penser au cinéma de Marco Ferreri, car elle est constituée autour d'une obsession incongrue qui taraude notre héroïne.
C'est un film concis, bien fait et bien photographié et la bande originale du sous-estimé Armando Trovajoli vaut largement le détour.
L'amour à cheval n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle mais dans le genre souvent navrant qu'est la comédie sexy italienne (cf les films d'Edwige Fenech), c'est une pièce de choix.
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