Mais le traitement du sujet par un Milos Forman inspiré (très belle mise en scène et photographie) est également en soi une remise en question de l'orthodoxie marxiste. L'as de pique est porté par un ensemble conjugué d'humour, mélancolie (les propos désabusés du jeune homme) et poésie (séquence au bord de la rivière). Certes, un film slave. Mais une influence clairement occidentale porte ce récit. Une inspiration bergmanienne sans aucun doute. On pense aussi à Les Quatre cents coups de Truffaut. Et un rattachement à la forme et au fond du cinéma de la modernité du cinéma occidental des années soixante (séquences elliptiques…).
Un film de contestation et de remise en cause d'un système oppressant, très réussi, mais plutôt destiné aujourd'hui à un public cinéphile ou intéressé par le fonctionnement du système économique, politique et social des pays d'Europe de l'est, d'après-guerre.
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