Et celà se voit pour un oeil averti tant le manque de moyens peut se ressentir lors des rares extérieurs. On a par moment le sentiment de se retrouver devant une vieille série télé.
Bien que fauché, Le justicier de l'ouest n'a rien de conventionnel. L'inventivité est au rendez-vous. De nombreuses idées sont absolument magnifiques. Ainsi la ville retranchée, "Sanctuary", qui n'est accessible que via des tunnels.
Mais-je peux révéler l'histoire puisque tous les résumés le font, celui du site comme celui du dvd- c'est un film bouleversant où le pistolero vieillissant Rory Calhoun meurt à petit feu et demande au jeune homme pour lequel il s'est pris d'affection d'achever ses souffrances…
Cette lente agonie, se concluant par un suicide assisté, suscite une grande émotion. C'est la fin du western, le dernier film du réalisateur, le crépuscule total.
On se souvient alors que c'est le même Edward Ludwig qui avait réalisé 15 ans plus tôt l'inoubliable Le réveil de la sorcière rouge, le film favori de John Wayne. Malgré la minceur de son budget et sa musique quelconque, Le justicier de l'ouest est de la même eau.
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