La prestation de Stefania Sandrelli (qui avait 15 ans en 1961 pour ses débuts dans Le Fédéral) crée une forte continuité avec le genre auquel le fan que je suis peut très difficilement résister, d'autant que, par là-dessus, on ose perturber le tournage d'un Risi de 1970 ! C'est pourquoi je lui mets un beau 5 : ça vient plus du cœur que de la tête. En tout cas je comprend très bien que Ettore Scola, dernier maître du genre encore en vie, ait salué publiquement Paolo Virzì – lors du Festival de Venise pour une remise des prix David di Donatello, je ne sais plus très bien – comme le grand continuateur de la comédie à l'italienne.
S'il est vrai, comme le dit AlHolg, que cette comédie – tout en ayant le "tour de main" tragicomique et le sens du personnage qu'on attend du genre – n'est pas "pinçante" comme Risi ou "féroce" comme Scola, on explique aussi, ici et là (sur les sites italiens) que Virzi a un peu changé de tonalité pour ce film-ci et que sa comédie précédente Tutta la vita davanti (inédite en France, en tout cas sur DVD) va justement assez loin dans le genre féroce et pinçant. J'aimerais bien vérifier ça, tiens…
Enfin peu importe, je recommande très chaudement à qui veut l'entendre cette tragicomédie italienne de haute qualité.
De Ovosodo (1998) à nos jours, les films de Paolo Virzì continuent de ne pas sortir en France, avec l'exception de Caterina va en ville (dans des conditions déplorables). Pourtant, ce Virzì ne cesse d'accumuler les succès ; son ascension dans le cinéma italien marque le retour de la satire et de la comédie de moeurs. Si les distributeurs français ont pu sortir en France Le Déjeuner du 15 août ou Non pensarci, alors à plus forte raison les comédies de Paolo Virzì, qui ont à la fois plus de budget et plus de spectateurs. Ce serait juste logique. La Prima cosa bella a été un triomphe au box-office italien de 2010. Et d'après les échos que j'ai pu recueillir, c'est un des films les plus réussis de son réalisateur. Alors, qu'on en fasse une VF, comme pour les deux comédies précitées, et qu'on le sorte en salle, bon sang !
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(qui avait 15 ans en 1961 pour ses débuts dans 
crée une forte continuité avec le genre auquel le fan que je suis peut très difficilement résister, d'autant que, par là-dessus, on ose perturber le tournage d'un 
de 1970 ! C'est pourquoi je lui mets un beau 5 : ça vient plus du cœur que de la tête. En tout cas je comprend très bien que 
dernier maître du genre encore en vie, ait salué publiquement 
lors du Festival de Venise pour une remise des prix David di Donatello, je ne sais plus très bien – comme le grand continuateur de la comédie à l'italienne. 
(inédite en France, en tout cas sur DVD) va justement assez loin dans le genre féroce et pinçant. J'aimerais bien vérifier ça, tiens…
(1998) à nos jours, les films de 
(dans des conditions déplorables). Pourtant, ce Virzì ne cesse d'accumuler les succès ; son ascension dans le cinéma italien marque le retour de la satire et de la comédie de moeurs. Si les distributeurs français ont pu sortir en France 
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alors à plus forte raison les comédies de 
a été un triomphe au box-office italien de 2010. Et d'après les échos que j'ai pu recueillir, c'est un des films les plus réussis de son réalisateur. Alors, qu'on en fasse une VF, comme pour les deux comédies précitées, et qu'on le sorte en salle, bon sang !