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De kfigaro, le 2 novembre 2009 à 12:02
Note du film : 4/6

Cette comédie satirique mais sans prétention mettant en valeur Pierre Richard est, avec le recul, plutôt réussie. En tout cas, elle me faisait hurler de rire lorsque j'étais enfant (et Dieu sait qu'elle a été multidiffusée sur le petit écran, sans doute moins aujourd'hui…). La musique de Michel Fugain colle assez bien avec l'esprit du film et Blier en vendeur d'armes sans scrupules est parfaitement dans son élément (mais Julien Guiomar aurait bien collé aussi).


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De Frydman Charles, le 25 septembre 2009 à 08:09

Gastié-Leroy fait probablement allusion à Gastine-renette. Sous des allures de film comique sans prétention, un message pacifiste est probablement diffusé. Ce film a sans doute eu moins de succès que "la moutarde me monte au nez" sorti peu après. On y retrouve la même affichette pour "le don du sang", avec une goutte de sang qui éclabousse et en légende "chaque goutte de sang est précieuse". Très lisible dans ce film" , elle l'est moins dans la salle de classe ou elle est collée sur un panneau dans "la moutarde me monte au nez". Il ne faut pas confondre donner son sang pour sauver des vies et donner son sang pour la patrie…Pierre (Pierre Richard) en remplie une bouteille dans le film suite à la distraction de l'infirmière !!! Dans "la moutarde me monte au nez" le message pacifiste était sous jacent avec une parodie d'Henry Kissinger. On y voit une guerre moderne en Asie et une guerre de Western avec des fusils ,des arcs et des flèches.


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Les deux Pierre (Richard et Repp)


De fretyl, le 1er novembre 2009 à 21:26
Note du film : 4/6

Avec Je sais rien, mais je dirai tout, on est plus dans l'esprit du cinéma de Jean Yanne que des réalisations précédentes de Pierre Richard.
Réalisé un ans avant Moi y'en à vouloir des sous pochade Yannesque agressive, on a presque l'impression que les deux films se suivent.
Dans les deux cas, il y'a beaucoup de musique, un délire esthétique bien photographié, une vraie vue sur les industries et leurs dirigeants souvent immoral.
Mais la meilleure chose dans Je sais rien, mais je dirai tout c'est surtout la veine satirique, que l'on ne connaissait pas chez Pierre Richard. L'aspect pamphlétaire du film, prend vite le dessus sur l'humour funambulesque de son auteur. Car malgré tout Pierre Richard reste Pierre Richard ; l'ensemble des gags reste donc visuel et typiquement burlesque.
Quand Pierre Richard s'emberlificote face à des machines, perfectionné difficile de ne pas voir un clin d'œil au cinéma de Charlie Chaplin et plus précisément aux Temps modernes.

Si ce n'est à priori pas un grand film, c'est en revanche, assurément, le meilleur film que Pierre Richard ait pu faire en tant que réalisateur.

Et Bernard Blier est remarquable !


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De jipi, le 1er décembre 2006 à 10:14
Note du film : 4/6

Je les mangent tiens déjà ah non je mélange.


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Ne pas fatalement se fier au titre...


De David-H, le 2 janvier 2006 à 22:04
Note du film : 4/6

Si ce titre insipide peut susciter quelques craintes, il n'en va pas nécessairement de même pour la petite histoire de ce film. Nous sommes en 1973, Pierre Richard réalise là son troisième film après « Le distrait » et « Les malheurs d'Alfred », et sous ses apparences de fiction bêta, la période aidant il est vrai, on dénote certains points intéressants néanmoins. Incarnant le fils d'un puissant armateur français (Bernard Blier), l'un des rois du burlesque dénonce subtilement les services douteux rendus par la France, pays fournissant en chars – c'est l'exemple ici – et autres munitions certaines nations alors en guerre (Egypte, Israël). Contestant ces pratiques douteuses, Pierre Richard, éducateur social, sèmera la zizanie dans l'entourage de ce père peu scrupuleux. A cette époque, en plein cœur de la crise pétrolière par ailleurs, l'usine d'armement Gastié-Leroy du père représente une vitrine idéale, capable de symboliser la fin d'un cycle, où quand le chômage restait pratiquement un leurre inconnu pour de nombreuses entreprises florissantes…

A côté de cela, même si certains moments guignolesques laissent à désirer, un nombre incalculable de gags – de sketches parfois  – interprétés par toutes ces « gueules » de l'époque. L'on retiendra par exemple l'épisode de peinture avec Victor Lanoux (Louis-la-Brocante), les imbroglios policiers désopilants avec Pierre Tornade et Daniel Prévost (Le dîner de cons), ou encore ce Bulgare quémandant en vain un permis de travail à un fonctionnaire entêté (Bernard Haller). Sans oublier les cocasses zozotements de Pierre Repp. La brève présence des Charlots en bout de film apparaissant désormais anecdotique. Assurément, ce court film (1h19) mérite une attention et se laisse regarder avec un certain plaisir. A noter enfin ce délicieux avant-propos, si évocateur, si saugrenu, d'un général français : «  Ce n'est pas parce qu'on leur vend des armes qu'on leur a demandé de tirer »…


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