Comédie noire légèrement saupoudrée de cocaïne et d'une morale plus que douteuse Les Ripoux demeure à mon sens l'un des meilleurs films français des années 80 auréolé de trois oscars, chose extrêmement rare concernant une comédie. J'aime bien le personnage de René Boisrond (excellent Philippe Noiret) figure parisienne vivant de petites combines à trois francs six sous ; sous des airs de malfrat se cache aussi un type intelligent, malin qui réussi à pourrir jusqu'à la moelle le jeune Lhermitte qui n'a d'ailleurs jamais été aussi bon. D'un cynisme aiguisé le film rend populaire un héros finalement assez méchant dont la meilleure représentation est de demander à son collègue de lui tirer une balle dans le ventre pour faire porter le chapeau à des "bœufs carottes" benêts qui finiront eux même par céder à la tentation et pour se sortir de la galère à conclure un marché pour le moins suspect.
A chaque fois que je regarde Les Ripoux je me laisse prendre par l’interprétation des acteurs, la musique de Francis Lai et par un Paris des petites gens celui de Belleville… Un film dont on ne se lasse pas, qui ne vieillit pas et qui permis à Zidi d'orchestrer une magnifique vengeance autant sur le plan des critiques de cinéma que du box office. Le réalisateur à gag du Grand bazar ne manquait à l'époque il faut bien le dire d'aucun talent !
Peux t-on aujourd'hui considérer le film comme un classique ?
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