4,5. Thriller horrifique et sulfureux, avec une pointe d'érotisme,
Stoker réalisé par
Park Chan-Wook en 2012 se situe dans la lignée de
Thirst réalisé trois ans plus tôt. Soin des ambiances, portées par des plans somptueux et un climat hypnotique, jouant sur les couleurs, les effets sonores et le rythme. La mise en scène est kaléidoscopique, des éléments du puzzle étant disséminés tout au long de l'oeuvre, avec certains éléments clés présentés à son terme, façon Nicolas Roeg (
Ne vous retournez pas).
Roeg,
ce sont des « montages en forme de mosaïques remplis de détails elliptiques qui deviendront par la suite très importants dixit Wikipédia. Le problème avec
Stoker est que le discours du cinéaste n'est pas très convaincant, comme un avocat réalisant des effets de manche masquant une absence d'arguments solides. On se dit que l'ensemble est très bizarre, par exemple toutes les références faites à la France. Mais ou
Park Chan-Wook va-t-il chercher tout cela ? La suite de la carrière de ce cinéaste montre que ces défauts de matière scénaristique ont été gommés :
Mademoiselle,
Decision to Leave sont bien plus accomplis avec un fond tout simplement plus solide.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-1(..)