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Tintin au Mexique


De Frydman Charles, le 5 février 2022 à 07:09
Note du film : 4/6

Ce n’est pas le meilleur de Coluche, pas le pire non plus. Le film a le mérite d'inciter a s'interesser à la Mésoamérique. Le film est distrayant, pas vraiment drôle , Ratoff allergique aux flics est assez amusant .Le sujet serait plutôt tragique. Curieux titre,expliqué dès le début du film "…Alors le serpent à plumes se vengea et la violence détruisit à jamais les hommes,leur cité, leur culture". Un dieu mayas,aztèque s’appelait effectivement serpent à plumes, la légende que le film lui attribue serait plausible selon le lien suivant : légende du serpent à plumes  ? Le titre du film s'explique difficilement.le début et la fin se passent au mexique et dévoilent des constructions mayas ,quelques sculptures aztèques. A la fin du film un pilier supplémentaire avec une sculpture de serpent à plumes sans plumes à sa base contient un missile nucléaire qui pourrait détruire "les hommes,leur cité, leur culture" ? Il vise à detruire les membres d'une réunion de chefs d’États (dont François Mitterrand que l’on voit) à Cancun et pourrait être l'interprétation la plus probable du titre du film. Au début du film la sculpture d’une tête de serpent à Chichen Itza,la colonne serpent du temple des guerriers,la gueule ouverte sans plumes avec pour commentaire la légende du serpent à plumes

.Une autre tête de serpent sans plumes est découverte par Loulou au Mexique vers la fin du film .Les sculptures du serpent à plumes sont représentées avec ou sans plumes "Représenté sous différentes formes" : différentes représentations du serpent à plumes .La vengeance… les destructions du groupe terroristes ? Pour faire court, Coluche, un serpent à plumes, Coluche est le serpent à plumes. Loulou qui comprend que son appartement servait à un groupe terroriste , veut se venger. Il prend une mitraillette laissée dans l’appartement et détruit tout. Mais devant une photo de pyramide laissée dans un passeport , il décide d’aller au mexique avec Alvaro et son singe dans l’espoir de retrouver Laura qu’il aime. Loulou (Coluche) veut se venger et serait donc le "serpent à plumes" ? Mais la "vengeance du serpent a plumes" se métamorphose en amour pour Laura. Au final Loulou et Laura (qui a change de camps) dejouent le projet d’attentat et le missile explose en mer. Concernant les effets spéciaux, la colonne supplémentaire était elle en carton pâte ? Un moulage ? Un travail numérique sur l’image : Effets spéciaux : Jacques Martin (en 1984 ! "Stars wars en 1977" pionnier wikipedia effets spéciaux numériques) ? La colonne s’ouvre au dessus de la mer et laisse échapper le missile nucléaire qui explose dans la mer, provoquant un champignon atomique. Ce que devient l’otage Alix Lefébure n’est pas clair. Loulou regarde chez lui l’echange avec Paco à la télévision, Alix Lefébure,pantalon blanc, pull noir sur pull rouge, est poussé par 2 des terroristes ravisseurs dans l’avion qui va au Mexique
, puis on n’entend plus parler d'Alix Lefébure. Il n'a pas été libéré en France, et rien ne dit qu'il a été libéré au Mexique. A moins que quelque chose m’ait échappé ?


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De Tamatoa, le 29 octobre 2013 à 20:10
Note du film : 3/6

Je crois que l'on peut dire que ce film fut la dernière bonne idée de Gérard Oury. Après ça, il perdit son génie créatif et, par delà, son aura auprès de ceux qui avaient adoré Le corniaud, La grande vadrouille ou Les aventures de Rabbi Jacob. Dernière belle idée avant le chant du cygne et l'épouvantable remake du Schpountz de sinistre mémoire. Mais pour l'instant, Gérard Oury voit encore grand et Pierre Grunstein lui en donne les moyens. Il est à noté que Gérard Oury ne travaille jamais avec le même producteur en raison des dépassements intempestifs de budget et des retards dans les tournages. Chaque film de Oury se termine en général dans une fâcherie irréversible avec son producteur.

En 1984, c'est un Coluche à peine remis d'une profonde dépression nerveuse (alcool, drogue) et encore auréolé du succès de Tchao Pantin que Oury décide à grand peine d'accepter ce rôle d'hurluberlu à qui il va arriver des aventures les plus exotiques qui soient. Mais, à défaut de De Funès ou de Bourvil, Gérard Oury va faire son film en entrant dans le monde de Coluche. Il va tabler sur ses mimiques, ses intonations, sa façon un peu pataude de jouer. Et, justement, on est bien loin de la cavalerie de De Funès. Alors il faut pallier cela. D'abord, on va faire intervenir la magnifique Maruschka Detmers qui, outre la beauté du Mexique, sera la grâce de ce film. Puis Oury va faire appel à la garde rapprochée de ce Coluche encore bien fragilisé : Philippe Khorsand, Balasko, Luis Régo et Farid Chopel feront en sorte que Coluche se sente en famille. Et ça peut démarrer.

Quelques gags forts drôles mais trop peu nombreux dans une grande première moitié de film, assez agitée pour mettre les protagonistes en place. D'autres beaucoup plus lourds et mal venus, genre cour de récréation mais vite compensés par le côté très engagé de la belle idéaliste Maruschka Detmers prête à tout pour arriver à assouvir sa quête de justice. Une bien belle rêveuse qui en reviendra, au fur et à mesure que nous tomberons tous amoureux d'elle, à part quelques malades. Coluche n'échappera pas à la règle et nous suivrons ce rondouillard dans ses efforts pour emballer la belle. Ses péripéties de toutes sortes, dans un film assez inégal, nous ferons sourire plus par sympathie pour l' artiste que par réel attrait pour le film. C'est plus Tintin au Mexique qu'autre chose.

On ne peut pas dire que ce film bouge beaucoup. Ou est donc passé De Funès tombant dans la cuve de chewing-gum ? De Funès encore, réparant son Américaine sur la musique de la tarentelle napolitaine de Gioacchino Rossini ? Rien de tout ça dans La vengeance du serpent à plumes. Moins d'envolée, moins de légèreté. Le monde de Coluche… C'est un peu "gras", un tantinet lourd. Mais ça reste sympathique. On sent bien que Oury fait ce qu'il peut pour équilibrer les choses. Et quand le côté "gag" de son film s'étiole, il nous envole vers le Mexique et fait évoluer son petit monde dans les grands espaces. Le prétexte d'une réunion entre les pays les plus puissants de la planète est assez banal. Quelques outrances dans la préparation d'un attentat contre les pourris nantis de la planète ne font pas vraiment sourire. Et on atteint franchement le ridicule dans une course de motos entre des comédiens jouant la Passion qui coursent Coluche. Le Christ et ses apôtres chevauchant des grosses cylindrées à la poursuite d'un squelette et d'un singe, c'est assez lourd. Et là, on a vraiment l'impression de se retrouver dans un mauvais (!) film de Max Pécas. Cancun n'en ressort pas grandi. Il est temps que le film se termine. Ce sera fait avec une scène d'action assez sympa où le merveilleux sourire de la divine Maruschka Detmers fera tout le boulot. Polnareff lui aussi, à quelque peu perdu son inspiration mais son accompagnement reste quand même de bonne facture.

Au final, on sent bien que c'est la dernière ligne droite pour celui qui a tenu le haut du pavé dans le cinéma comique populaire. Et cette dernière bonne idée n'a pas été exploitée comme elle aurait dû l'être. Je pense que le choix de Coluche est discutable. Pour le bien-fondé du film, il fallait un homme que personne au demeurant ne pouvait imaginer aux bras d'une telle beauté. Mais de là à lui octroyer un comique assez lourdaud, décoloré en blond et répétant des mots qui ont fait sa célébrité, je crois l'erreur est là. Parce que Coluche, faisant fi du film, fait un one-man show. Benoît Poelvoorde aurait été bien plus dans le ton du film, et aurait joué beaucoup moins personnel.

Un maitre du genre. Un "comique" inadapté. Une beauté radieuse. Le Mexique. Un dernier pour la route…


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