C'est le deuxième volet des aventures du samouraï Miyamoto Musashi incarné par
Toshiro Mifune.
L'intrigue mélodramatique atteint quelques limites (on ne comprend pas bien les enjeux qui poussent les uns à combattre les autres) mais le spectacle est très plaisant.
Duel à Ichijoji (1955) décrit une société raffinée, et emploie des couleurs chatoyantes pour cela. La qualité majeure est la part visuelle de cette histoire : les déplacements en pleine nature de Mifune (84 à 86° minutes) sont de pures merveilles. Le combat qui suit dans une rizière également. D'ailleurs le personnage du samouraï face à la beauté du décor qui l'entoure finit par dire : "C'est comme dans un rêve !". Le savoir-faire des auteurs de ce film créent un spectacle de toute beauté, ravissement pour la rétine. Les bons sentiments des femmes qui idolatrent le samouraï, la qualité exceptionnelle du jeu d'acteur de Mifune, font le reste…