le film est tiré du roman autobiographique Accomplices to the Crime: The Arkansas Prison Scandal de Tom Murton et Joe Hyams publié en 1969.

Robert Redford, dont les opinions très engagées à gauche ne sont un secret pour personne, décide de se lancer dans cette dénonciation sans fard des scandaleuses méthodes employées par les gardiens de prison. Interprétant avec grande conviction ce personnage charismatique dont l’idéalisme provoque la perte sur le plan professionnel, Redford s’implique clairement dans ce plaidoyer pour une justice égalitaire et humaine.

Il s’entoure d’abord du metteur en scène Bob Rafelson qui commence le tournage durant dix jours avant d’être remplacé sur demande de la star par un spécialiste du film carcéral : Stuart Rosenberg, déjà auteur de Luke la main froide (1967) avec Paul Newman.

Dressant un portrait sans concession d’un univers impitoyable, le cinéaste suit le destin d’un homme dont la tentative de réforme du système échoue, tandis que son empreinte restera gravée dans la mémoire de ses prisonniers. La grande force du métrage réside dans la qualité de l’interprétation et dans l’efficacité de Stuart Rosenberg dans la mise en scéne.

le film a un peu viellit mais reste toujours intéréssant.

super film qui montre le pouvoir de la pegre et les dessous de table de l administration penitentiaire