Temple ou église : les bâtiments se ressemblent ! Un clocher dressé vers le ciel et un espace de communion…

Dans le documentaire consacré à Bergman et précédemment cité, le cinéaste suédois raconte avoir découvert par hasard cette église (ou temple) dans la campagne et avoir été séduit par sa lumière.

Luthérien suédois ? Effectivement, on n'a pas l'air de s'amuser follement dans ces établissements. Le pasteur du film est effrayant, grognant comme un sanglier et menaçant de ses crocs acérés la pourtant beauté diaphane (Ingrid Thulin, je crois) qui tente de l'amadouer avec ses atours naturels. Ce personnage terrifiant renvoie de toute évidence à un souvenir personnel de Bergman (lié à son enfance : voir Fanny et Alexandre).

Dites, Impétueux, je crois comprendre que vous préférez emporter le crapoteux Prisonnière du vice à l'oeuvre immarcescible et luminescente de Ingmar Bergman sur votre lieu de villégiature ? Mais ne vous méprenez pas à propos de Bergman. Certes, élevé dans la rigueur luthérienne, et probablement traumatisé par cela, il chercha et trouva un refuge dans les bras de ses somptueuses actrices jusqu'à votre propre âge. Mazette ! Son oeuvre complète -que je déroule vaillament- en offre un bel aperçu…

Selon Wikipédia liaisons ou mariages avec Else Ficher, Ellen Lundström, Gun Hagberg, Harriet Andersson, Kati Loretei, Bibi Andersson (un petit canon), Liv Ullmann (idem), et sa dernière épouse pendant 24 ans Ingrid von Rosen. La rigueur luthérienne n'a pas que des inconvénients !

Je ne vois pas trop ce que ça peut être, un croyant non pratiquant, sinon quelqu'un qui se ment à lui-même, mais chez les Luthériens suédois, qui ne vont pas dans des églises, mais dans des temples, ça doit vraiment ressembler à d'improbables Martiens…

Curieuse idée, au demeurant, de regarder du Bergman en vacances, Vincentp ! De quoi, au juste, vouliez-vous vous punir ?