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Filmographie

Voici les films auxquels Luitz-Morat a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Luitz-Morat : (Tous) (Acteur) (Réalisateur) (Scénariste) (Producteur)

1927
La Petite chocolatière (Cinéma) – Réal. René Hervil – Dolly Davis, Simone Mareuil, Luitz-Morat

Benjamine Lapistolle, fille d'un riche chocolatier, tombe dans la vie d'un petit fonctionnaire : Paul Normand. Enfant gâtée et autoritaire, elle bouleverse le train-train du jeune employé. Elle p […]

1 message dont 1 vote pour une (ré)édition DVD
1922
Pervenche (Cinéma) – Réal. Alfred Machin, Henri Wulschleger – Suzy Love, Louis Monfils, Henri-Amédée Charpentier

Pervenche est le surnom donné à une petite fille de 8 ans gaie et douce. Devenue orpheline à la suite d'un tremblement de terre qui lui a ravi sa maman, elle est recueillie par son cousin, un célibata […]

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1920
Petit ange (Cinéma) – Réal. Luitz-Morat, Pierre Regnier – Germaine Dermoz, Jane Doly, Régine Dumien

Un grave malentendu involontairement provoqué par leur fille Régine, dit Petit Ange, a entraîné la séparation des époux de Chambrys. L'enfant a été mis en pension chez un vieil ami de la famille, le p […]

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1920
Les Cinq gentlemen maudits (Cinéma) – Réal. Luitz-Morat, Pierre Regnier – Luitz-Morat, André Luguet, Pierre Regnier

Cinq jeunes amis appellent la malédiction d'un sorcier marocain. Le sort condamne trois d'entre eux. La partie se joue entre les deux survivants, et, ce qui avait été dans un premier temps un jeu, vir […]

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1917
L'Esclave de Phidias (Court-Métrage) – Réal. Léonce Perret – Suzanne Delvé, Madeleine Ramey, Luitz-Morat


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1915
La Petite andalouse (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Renée Carl, Fernand Herrmann, Luitz-Morat


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1914
La Gitanella (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Renée Carl, Fernand Herrmann, Suzanne Le Bret


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1914
L'Angoisse au foyer (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Marcel Lévesque, Claude Mérelle, Yvette Andreyor


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1914
Fille de prince (Court-Métrage) – Réal. Henri Fescourt – Madeleine Soria, Camille Bert, Luitz-Morat


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1913
La Marche des rois (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Edmund Breon, Fabienne Fabreges, Renée Carl


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1913
Le Mort qui tue (Cinéma) – Réal. Louis Feuillade – René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior
DVD Z2 : sorti
Ayant assassiné le peintre céramiste Jacques Dollon, Fantômas lui arrache la peau des mains et s'en fait des gants de chair humaine qui lui permettent de s'approprier les empreintes digitales du défun […]

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1913
La Robe blanche (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – René Navarre, André Luguet, Renée Carl


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1913
L'Agonie de Byzance (Cinéma) – Réal. Louis Feuillade – Luitz-Morat, Edmund Breon, Georges Melchior
DVD Z2 : sorti

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1913
La Petite danseuse (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Nelly Palmer, Renée Carl, Luitz-Morat


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1913
Une Aventure de Bout-de-Zan (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – René Poyen, René Navarre, Edmund Breon


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1913
L'Ecrin du rajah (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – René Navarre, Edmund Breon, Luitz-Morat


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1913
L'Angoisse (Cinéma) – Réal. Louis Feuillade – René Navarre, Yvette Andreyor, Luitz-Morat


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1913
Le Secret du forçat (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Yvette Andreyor, Edmond Bréon, Renée Carl


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1912
Le Maléfice (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Renée Carl, Miss Edith, Louise Lagrange


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1912
Les Noces siciliennes (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Edmond Bréon, Lize Laurent, Luitz-Morat


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1912
Thaïs (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Luitz-Morat


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1912
Tyrtée (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Renée Carl, Luitz-Morat, Alice Tissot


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1912
Paris-Saint-Pétersbourg, minuit trente-cinq (Court-Métrage) – Réal. Henri Fescourt – Luitz-Morat, Géo Flandre, Madeleine Ramey


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1911
L'Orgie romaine (Cinéma) – Réal. Louis Feuillade – Jean Aymé, Louise Lagrange, Luitz-Morat
DVD Z2 : sorti

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1911
Le Fils de Locuste (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Yvette Andreyor, Renée Carl, Luitz-Morat


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1911
Le Fils de la Sunamite (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Edmond Bréon, Renée Carl, Luitz-Morat


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1911
Quand les feuilles tombent (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Yvette Andreyor, Renée Carl, Louise Lagrange


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1911
Le Tyran de Syracuse (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Luitz-Morat


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1911
La Vierge d'Argos (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Yvette Andreyor, Renée Carl, Luitz-Morat

Drame mythologique. On se prosterne devant la jeune vierge sacrificielle qui est emmenée par Phoroneus, roi mythique d'Argos, vers les berges d'une rivière où on lie ses poignets a un arbre et l'aband […]

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1910
La Fille de Jephté (Court-Métrage) – Réal. Léonce Perret – Renée Carl, Jeanne Marie-Laurent, Luitz-Morat


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1910
Le Secret du corsaire rouge (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Luitz-Morat, Yvette Andreyor, Renée Carl

A la recherche du trésor du Corsaire Rouge.

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1910
Les Sept péchés capitaux III : la luxure (Court-Métrage) – Réal. Louis Feuillade – Luitz-Morat


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Biographie

Acteur de théâtre, réalisateur, auteur et producteur, Luitz-Morat s'appelait en vérité Maurice Radiguet. Durant toute sa carrière, il n'a cessé de donner de fausses pistes et d'entretenir l'image d'un personnage mystérieux, cachant jusqu'à son véritable nom. On ne connaît donc rien de son enfance et du milieu dans lequel il a grandi. Luitz-Morat entame tout d'abord des études de médecine qu'il abandonne rapidement pour le théâtre. Malgré son bégaiement, il est lauréat du Conservatoire : sur les planches, il est un remarquable acteur sans problème d'élocution. Parallèlement à cela, il est photographe d'art, et mène des études à la Société de Photographie. De 1907 à 1913, il apparaît sur scène dans les pièces classiques de la Comédie-Française, au Théâtre Sarah Bernhardt, chez Réjane. Il partage alors une chambre avec Saturnin Fabre qui en fera un portrait amusé dans ses mémoires. En 1913, Luitz-Morat se marie avec une actrice, Madeleine Ramey, qui le présente à Louis Feuillade, puis à Henri Fescourt. Il se lance dans une carrière d'acteur avec le Secret du forçat suivi de L'Écrin du rajah et d'autres titres de Feuillade. Il alterne alors pièces de théâtre et interprétation cinématographique, le plus souvent sous la houlette d'Henri Fescourt : le Départ dans la nuit, Fille de Prince, etc. À l'aube de la guerre, il devient réalisateur chez Gaumont (« à 125 francs la semaine » comme il l'a précisé) avec le Coffre aux diamants, juste avant sa mobilisation. Il reçoit la croix de guerre en 1919, ce qui lui vaut une renommée dans le monde cinématographique. C'est à ce moment qu'il tourne trois courts-métrages écrits par le romancier Clément Vautel, les deux premiers étant produits par Louis Aubert : Sa Majesté le chauffeur de taxi (avec Galipaux) et Rien à louer. Quant à Monsieur Le Bureau, il s'agit du premier film produit par Luitz-Morat et Pierre Regnier, édité par Pathé. À l'instar de plusieurs cinéastes, Luitz-Morat décide d'assurer ses projets et de créer sa propre société de production. Il annonce alors plusieurs films qui ne verront jamais le jour. C'est en 1920 que Luitz-Morat se lance dans le long-métrage avec Petit ange, dont il signe la mise en scène et la production avec Pierre Régnier. Interprété par la petite Régine Dumien, le film est un succès en raison du sujet sentimental et enfantin. Avec les Cinq Gentlemen maudits, l'œuvre de Luitz-Morat prend de l'ampleur : le cinéaste interprète lui-même l'un des rôles principaux, le film est entièrement tourné dans des décors naturels en Tunisie, le sujet développant une trame policière avec des éléments documentaires. Le film est remarquablement bien reçu tant par la presse que par le public, ce qui donne au cinéaste une assise auprès de la profession. Après ce coup de maître, Luitz-Morat part tourner en Italie un film en deux chapitres, la Terre du diable, toujours aidé de Pierre Regnier, qui apparaît cette fois-ci à l'écran. Le thème du film navigue entre fantastique et aventure, sur les flancs du Vésuve. Mis en scène l'année suivante, le Sang d'Allah est de nouveau une histoire dramatique sur fond de décors marocains. C'est en 1923 que Luitz-Morat reprend le personnage de Petit Ange dans Petit Ange et son pantin, qui est de nouveau une bande faite pour plaire à tous les publics, louée pour ses qualités formelles à l'américaine, sans surcharge. La Cité foudroyée réalisée l'année suivante est un retour aux sources et une incursion dans la science-fiction : un savant trouve le moyen de détruire Paris. Les effets et trucages nouveaux obtiennent un franc succès et étonnent publics et professionnels. Louis Delluc dit alors de lui : « Luitz-Morat fait des films très bien, mais il en pense trop de bien » ! Luitz-Morat peut maintenant s'atteler à un grand film en huit épisodes pour la Société des Cinéromans. Surcouf, film historique sur le célèbre corsaire de Saint-Malo, sous les traits du jeune premier Jean Angelo. Avant de s'engager dans un nouveau tournage à épisodes (pour Jean Chouan, épopée sentimentale vendéenne sur fond de lutte républicaine), Luitz-Morat marque un temps de répit avec une bande discrète, tournée à Font Romeu : la Course du flambeau, avec Germaine Dermoz. C'est en 1926, après avoir épousé en secondes noces l'actrice Simonne (avec deux « n ») Judic que Luitz-Morat réalise le film le plus ambitieux de toute sa carrière : le Juif errant, d'après l'œuvre romanesque d'Eugène Sue. Durant de longs mois, il s'installe aux studios des Cinéromans à Joinville où les décors et époques se succèdent, de la partie biblique au prologue moderne. Le triomphe public et critique ne se fait pas attendre, aussi le cinéaste est-il placé au firmament. Pourtant, cette œuvre n'a pas résisté au temps et apparaît de nos jours bien désuète. Malheureusement, ses trois derniers titres ne confirment pas la réussite du Juif errant : Odette (1927), d'après le roman de Sardou, tourné à Berlin et Biarritz avec Francesca Bertini est un échec cuisant, suivi de la triste Ronde infernale, réalisé sur un scénario d'Henri Decoin, avec Blanche Montel et Jean Angelo. Luitz-Morat abandonne alors la production et adapte pour Éclair-production la Vierge folle, d'après la pièce d'Henri Bataille, avec Suzy Vernon, Simone Judic et de nouveau Jean Angelo. Ayant pris froid lors du tournage, Luitz-Morat meurt le 11 août 1929 à l'âge de 45 ans.

(texte : « L », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document96.html. Consulté le 21 septembre 2008.)

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imdb.com La fiche IMDb de Luitz-Morat

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