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Sujet : Précurseur !


De vincentp, le 11 août 2015 à 00:04
Note du film : 5/6


5,4/6. La jaquette du dvd exprime les propos suivants : "Avec Liliom,Frank Borzage approfondit l'esthétique onirique et ambitieuse de ses chefs d'oeuvre muets … Ce drame sentimental teinté de (sur)réalisme poétique marque incontestablement les jeunes années du cinéma parlant hollywoodien. L'abstraction des décors de Harry Oliver, la parfaite composition plastique des images de Chester Lyons et l'exaltation de Charles Farrell font de Liliom un des films les plus audacieux de son époque."

Mais Liliom (1930) est une oeuvre inégale, d'un rythme et d'un scénario parfois défaillant (exemple : entre 45° à la 55° minute), avec les défauts hérités du muet (jeu exagéré des acteurs). Cet aspect est compensé par des séquences extrêmement réussies (mise en scène, musique, dialogues), fulgurances artistiques de toute beauté, génératrices d'émotions fortes. Une oeuvre précurseur qui ouvre la voie à des œuvres ultérieures et majeures du cinéma américain des années 1930.


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De Impétueux, le 11 août 2015 à 17:53

Ce qui est amusant, c'est que, quelques années plus tard, Fritz Lang, a tourné un autre Liliom, que je n'ai jamais vu, mais qui me tenterait plutôt, grâce à la renommée du réalisateur et à la présence de Charles Boyer, Madeleine Ozeray et Florelle… Et la rengaine Viens, gosse de gosse


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De verdun, le 11 août 2015 à 22:37

Dans mon souvenir, le Liliom de Fritz Lang est parfaitement désuet et anecdotique. Un film des rares films parfaitement dispensables du cinéaste.


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De vincentp, le 11 août 2015 à 23:46
Note du film : 5/6

Ce présent Liliom, selon l'excellente et indispensable préface de l'historien suisse du cinéma (Hervé Dumont), fut un échec commercial et critique. Il fut de plus interdit de diffusion dans la plupart des pays du commonwealth et fortement censuré dans les pays catholiques européens. C'est un film expérimental, ou il fut demandé à l'actrice principale, selon Dumont, de déclamer son texte dans un souci de distanciation façon Bertold Brecht. La Fox, à l'origine du projet, fut décontenancée par le résultat. Influence du structuralisme pour les décors, d'autre part.

De mon point de vue, c'est avec ce type d'oeuvre innovante que le cinéma a pu progresser au cours des années 1930.


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