Envie de le revoir, pour vérifier s'il est toujours aussi malsain et provo qu'à sa sortie… Et pour compléter la collec, bien sûr !
On est si peu nombreux à avoir vu ce film ?
Il faut absolument l'éditer en DVD.
J'ai gardé le souvenir d'Al Pacino,
complètement perdu, glissant peu à peu dans la peau de l'autre.
Grande impression, grand souvenir que ce film vu il y a plus de 20 ans.
Rendez-le moi !
Comme Zazou, j'ai vu le film il y a 24 ans, et vraiment je pense que celà serait une bonne chose de le rééditer. Et même si il reste un film dur, on a fait pire, bien pire depuis.
Un très grand film pour un très grand Al Pacino.
Vite vite un DVD……
Le problème est que ce film appartient à Warner… et ils ont vraiment du mal à se décider à sortir les oeuvres controversées de leur catalogue !
J'adore Al Pacino, et comme dans tout ses films, il fait une très grande prestation. C'est pour cela que je souhaite le voir bientot en DVD, pour revoir ce film, et surtout compléter ma collection Al Pacino.
J'ai vu ce film à sa sortie en France il y a quelques années maintenant et malgré son aspect glauque j'en garde un super souvenir.
Sacré prouesse de Al Pacino qui interprète un rôle difficile et ambigu …
Cela fait des lustres que je cherchais à retrouver le titre du film, merci internet et ses moteurs de recherche.
Je souhaite avec le plus grand intérêt que ce film soit reédité en DVD et le conseille à un public averti.
Il serait grand temps d'éditer tous les films d'Al Pacino !!!
Je suis une grande fan de ce fabuleux acteur !!!
Même si le souvenir précis (scène par scène) de ce film n'existe plus dans ma tête, je garde en mémoire le parcours de ce flic qui bascule irrémédiablement, aspiré/fasciné par un milieu nocturne qui lui est, au départ, complètement étranger. Une belle performance d'acteur, avec une dégaine à la Lou Reed, et un environnement que n'aurait pas désavoué Hubert Selby Jr… sans parler de la bande originale comportant quelques pièces inoubliables (Spy Boy) Je ne comprends donc pas pourquoi Al Pacino voue une grande hostilité à ce film, mais il est à craindre que cela, hélas, ne favorise pas sa sortie DVD que j'appelle, moi aussi, de mes voeux tout en me sentant désormais moins isolé dans ce souhait.La Chasse
rôle plus que délicat pour Pacino!Ca ne m'étonne pas qu'il s'oppose à la sortie DVD… En plus fait partie de la collec warner donc ça devrait sortir un jour …
Un des meilleurs rôle d'Al Pacino!
J'attend trè vite une édition en DVD.
Ce film c'est des Souvenirs Souvenirs, bref
de quoi vraiment attendre impatiamment sa
sortie en DVD.
J'ai vu ce film à sa sortie au cinéma, j'avais adoré la noirceur, l'atmosphère oppressante et le jeu d'Al Pacino. Je vote pour une réédition de ce film en dvd afin de le revoir, et de le faire découvrir à mon fils.
L'un des films les plus forts et les plus noirs de William friedkin, une véritable leçon de cinéma.
Je vote pour sa rédition en dvd.
Ayant vu ce film à sa sortie, et en ayant gardé un souvenir assez bouleversé,
j'essaye de le trouver en DVD et je fais choux-blanc à chaque fois.
A quand une sortie sur ce support ?
Y-a-t-il une VHS ?
NB : je suis très fan de Al Pacino. :-D
La non-réedition serait elle elle aussi victime du "politiquement correct" ?
Pourtant, le milieu homosexuel n'est plus tabou, alors à quand ce DVD ?
Je croise les doigts et j'éspère…
pivoine
Après toutes ces années d'invisibilité, et une longue attente, Cruising ne pouvait que décevoir. Ce n'est pas une catastrophe, loin de là, mais le polar a tellement progressé depuis, que l'intrigue policière en elle-même paraît excessivement simplette, et la description du milieu homo SM, avec casquettes de cuir et strings assortis, prête à sourire. En fait de descente aux enfers, on a souvent l'impression d'un comeback des Village People… L'aspect sulfureux du film étant sérieusement éventé, reste le parcours du flic joué par Pacino, et là c'est plus intéressant. "Bleusaille" naïf et plein de bonne volonté, il se retrouve plongé dans un univers malsain, où il doit payer de sa personne, et sa sexualité, donc sa personnalité s'en trouve chamboulée. Même s'il semble un peu âgé pour le rôle, Pacino parvient à créer un personnage complexe, ambigu et imprévisible, et porte le film sur les épaules. Son regard dans le miroir à la fin de sa mission, rappelle celui de Bullitt,
même si la signification en est tout autre.
Pendant tout le film, Friedkin
laisse planer doute et ambiguïté sur l'identité du serial killer (le premier que l'on voit agir, finit aussi sous la lame d'un autre), et pousse le bouchon jusqu'à laisser peser un soupçon sur son héros. Comme si le "Mal" passait d'un individu à l'autre, à la manière de l'alien de Hidden.
Cruising n'est pas le chef-d'oeuvre que tous les admirateurs du réalisateur espéraient, aidés par une mémoire enjolivante. Les années ne lui ont pas été très bénéfiques, et on s'imagine ce qu'un David Fincher
ferait aujourd'hui d'un tel sujet.
A noter qu'on aperçoit le débutant Powers Boothe
(le fascisant vice-président de 24)
, dans une séquence, en vendeur de matériel SM.
ou Richard Fleischer).
Le ton est original. On retrouve un style Friedkin, assez percutant, dynamique, imaginatif et éloigné de certaines conventions. Les décors extérieurs sont bien utilisés, les psychologies bien développées, le milieu underground bien évoqué. Bon scénario, bon montage, belle photographie. La musique participe à la création d'une ambiance sombre. Paul Sorvino
et Al Pacino sont convaincants. Cruising est sans doute aujourd'hui un peu en retrait par rapport aux meilleures réussites du cinéma américain des années 1970 à 1980, mais mérite d'être connu, car c'est une oeuvre de qualité. Réalisé en 1980, il semble plus rattaché par son esprit légèrement rebelle à la décennie précédente qu'à la suivante.
Si j'avais vu le film à la sortie, en 1980, j'aurais été effaré, stupéfié, scandalisé, dégoûté par ces boîtes de nuit gluantes où des mecs moustachus se roulent des pelles, mêlent leurs sueurs, se caressent et se torturent, procèdent à des pratiques barbares (il y a un fist-fucking particulièrement immonde avec des mains savonneuses préposées à des intromissions qui font frémir).
du Marginal
de Jacques Deray
dans une boîte de nuit gay en 1983, en version soft et, bien plus horriblement la descente de Marcus (Vincent Cassel)
et de Pierre (Albert Dupontel)
dans l'antre du Rectum lors du formidable Irréversible
de Gaspar Noé
en 2002. Et donc que les léchages de museaux ostentatoires me glacent moins que naguère. Ce n'est pas pour autant que j'ai été bien à l'aise devant le concours de mines que Friedkin a filmé ; ça devait tout de même le travailler un peu puisqu'il a réalisé en 1970 Les garçons de la bande
qui mettait déjà en scène un milieu homosexuel.
recourt à une vieille idée policière qui a fait ses preuves : la mise en place d'un appât, censé attirer le maniaque.
, qui présente les caractéristiques physiques des proies du tueur et lui fait miroiter que s'il réussit la mission, il recevra une belle promotion. Burns n'a vraiment aucune tentation ou fascination homosexuelle et il paraît remarquablement bien s'entendre au lit avec sa petite amie Nancy (Karen Allen).
Mais la perspective d'un ascenseur professionnel le séduit et il accepte de jouer le jeu. Doté d'une nouvelle identité, d'un nouvel appartement, il se transforme en séducteur cuir et commence à fréquenter les cavernes sadomasochistes.
c'est qu'il ne demeure pas perpétuellement aux côtés de l'inspecteur Burns :la caméra s'attache aussi, et souvent, aux pas du tueur, Stuart Richards (Richard Cox) et le suit pour des meurtres particulièrement crados, l'un dans les massifs de Central Park (qui m'ont fait songer, dans le genre nocturne aux fourrés solaires de L'inconnu du lac
d'Alain Guiraudie 2013). Et il y a aussi une certaine ambiguïté sur la possible évolution de Burns : à force de fréquenter un milieu délirant pour obtenir des indices ou des informations, le policier doit-il ou non donner des gages ? À un moment donné, il soupçonne un certain Skip Lee (Jay Acovone), l'attire dans un hôtel et commence à jouer un jeu sexuel pervers de ligotage : c'est en fait un piège tendu par la police et, de surcroît, Lee peut prouver qu'il n'est pas le tueur.
Toujours est-il aussi que Nancy, la petite amie, se plaint lorsqu'elle revoit son amant, de ne plus être touchée par lui…
Tout va bien. Si ce n'est que l'on découvre, à côté de l'appartement où était logé Burns, le corps mutilé de son voisin Ted Bailey (Don Scardino). Et la dernière séquence montre Steve Burns, en train de se raser avec un drôle de regard et Nancy, qui découvre, jetés sur un meuble le blouson de cuir et la casquette qui étaient l'uniforme des soirées troubles…
On ne peut pas rêver fin plus ouverte et ambiguë.
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