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Sujet : N'a pas pris une ride


De abrincat, le 26 novembre 2005 à 21:37

Ces vieux de la vieille n'ont pas pris une ride ! les dialogues sont pétillants et on a plaisir à revoir Noël Noël (voir aussi Le père tranquille) aux cotés de Jean Gabin. Une valeur sure à avoir dans sa videothèque.


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De arno75, le 27 août 2006 à 11:54

Oui, ce film n'a pas pris une ride ! Et dire qu'à l'époque, Pierre Fresnay ou plutôt sa femme l'avait découragé vivement de s'y associer…


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De paul_mtl, le 18 janvier 2007 à 12:50
Note du film : 4/6

C'est ti qu'on est chanceux d'avoir notre DVD comme y disent les jeunes d'aujourd'hui. De mon temps vain dieu, je perdrai pas mon temps à les visionner tout ces films N&B je prefererai bain mieux m'occuper de la germaine ou de boire un coup avec les copains.

Un trio Gabin, Noël-Noël, Pierre Fresnay d'anciens de 14-18 qui n'arrête pas de se disputer mais qui reste ensemble malgré tout. Sympathique, un peu iconoclaste et drôle.


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De jipi, le 18 janvier 2007 à 13:31

Avec le beau sifflet de Francis Lemarque accompagnant leurs odyssée "pinardesque". Quand on pense à Pierre Fresnay et Jean Gabin dans la grande Illusion, le métier de comédien est le plus beaux des métiers rien que pour ses métamorphoses.


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De Impétueux, le 18 janvier 2007 à 15:53
Note du film : 2/6

Voyez ce que c'est, chers amis, les digressions (contre quoi je m'efforce de lutter sans pour autant parvenir toujours à succomber à leurs tentations !) : avant que vous n'arriviez de façon habituelle sur DVD Toile, au mois de mai 2005, j'avais eu quelques échanges un peu animés à propos des Vieux de la vieille…mais sur la fiche… d'Archimède le clochard : c'est complètement idiot (mais il est vrai que le nom d'un film ou d'un acteur font rebondir sur un autre nom !) même si les Grands maîtres de notre site ont permis, par un jeu habile de lien hypertextes, de connaître tous les fils où un film était cité…

Cela étant, je ne vois pas pourquoi je tenterais la mission impossible d'écrire, en choisissant d'autres mots, sur Les vieux de la vieille la même chose que j'avais écrite naguère ; je me cite donc absolument sans vergogne, et afin d'offrir le flanc à la polémique, qui est une des artères principales où coule la vie de ce forum (mâtin ! quelle image !).

Donc, voici ce que j'écrivais à un de nos frères en cinéphagie : Je ne partage pas votre goût pour Les vieux de la vieille où trois immenses acteurs du cinéma français, Gabin, Fresnay et Noël-Noël se livrent à d'attristantes pitreries sans jamais donner la moindre impression de réalité ; c'est une campagne fausse, égrillarde et ridicule que Grangier, honnête artisan d'ordinaire mieux inspiré met en scène (?). Est-ce que les farces paysannes ne sont pas un genre totalement désuet depuis la fin du 17ème siècle ?

J'attends vos protestations effarées !


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De starlight, le 18 janvier 2007 à 16:57
Note du film : 3/6

Certes, il ne suffit pas de mettre en présence de "bons" acteurs pour que le film soit globalement une réussite !… je ne pense pas que l'histoire est décalée dans cette France profonde… La faute (mais y-a-t-il faute) en vient à l'adaptation du roman de rené FALLET… Autant le roman est croustillant d'anecdotes (j'ai conseillé à un ami dépressif de lire du "René FALLET" pour calmer sa mélancolie), autant le film est dépourvu de ce "sel"… Il en est de même pour "La soupe aux choux"… On pourrait en dire autant pour les SAN ANTONIO de F. DARD… Chaque ligne écrite est un plaisir (pour ceux qui aiment)… les films ont été d'une platitude !…


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De paul_mtl, le 18 janvier 2007 à 17:45
Note du film : 4/6

Impétueux, vous avez oublié le début de votre commentaire.

Autant Le cave se rebiffe me semble un des films de genre les plus extraordinairement réussis, autant …

Vous trouvez que Le cave se rebiffe est plus réaliste ?
L'équipe "Blier" (ex-proxénètes) parait bien molle et naive même pour une comedie. L'ecart de qualité me semble réduit mais je suis d'accord qu'il est plus réussi avec les excelents dialogues d'Audiard qui a d'ailleurs aussi écrits ceux-ci.

Fresnay joue bien son rôle de vieux colerique et Gabin est parfait. Noël-Noël entre les deux represente un notre type de jeu plus neutre et naif. Pour un étranger, je trouve que ca represente assez bien la France rurale de cet époque pour une comedie qui se doit d'être caricaturale pour faire sourire.


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De PM Jarriq, le 18 janvier 2007 à 18:50
Note du film : 3/6

J'avoue une certaine tendresse indulgente pour Les vieux de la vieille, mais ce film me file automatiquement le bourdon quand je revois effectivement les héros magnifiques de La grande illusion, chenus ou obèses, cabotinant sans retenue, vitupérant, roulant des yeux, eux qui furent les rois de la sobriété. Les héros ne devraient jamais vieillir…


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De Impétueux, le 18 janvier 2007 à 19:01
Note du film : 2/6

Dans le réalisme, Paul, il y a, sinon des degrés, du moins des vraisemblances : le film de genre du type Le cave se rebiffe appuyé sur des truands de pacotille, faux-monnayeurs, anciens tenanciers de clandés, avocats véreux est, naturellement parfaitement irréaliste : les vrais truands n'ont jamais été comme ça : le dernier film de Frédéric Schoendoerffer qui est sorti hier sur les écrans, qui s'appelle Truands (que je n'ai pas encore vu mais dont je lis les critiques, assez positives) montre des bêtes fauves (comme 36 Quai des Orfèvres), des sadiques assassins, des tortionnaires veules et méprisables et ce n'est que dans une mythologie où se rejoignent héros de Becker (Touchez pas au grisbi) ou de Melville (Le doulos) que la pègre est loyale et prudente et ménage la vie des innocents et dans les parodies de Lautner (Les tontons flingueurs) de Verneuil (Cent mille dollars au soleil) ou, donc, de Grangier que l'on trouve les trognes de Blier ou de Dalban et les mots d'Audiard.

En gros, on sait bien que monde n'existe pas ; ou plutôt n'existe pas comme ça.

En revanche quand, en 1960 on filme une campagne où vivait encore, à l'époque, le quart de la population française, on se doit à un peu plus de respect de ce que connaissent vraiment, de l'intérieur, les spectateurs. Je ne dis pas, d'ailleurs, que la campagne présentée est fausse : mais comme l'écrit excellemment Starlight, de la fable gentiment anarchisante de René Fallet, il ne reste pas la verve philosophique et ironique, mais seulement le squelette anecdotique.

Et c'est là qu'on a de la peine pour ces acteurs magnifiques qui se livrent à un concours de niaiseries patoisantes


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De droudrou, le 19 janvier 2007 à 14:02

Je penserai que l'on rit bien avec Les vieux de la vieille mais dire que l'on en garde un souvenir inoubliable, je n'en suis pas tout à fait certain. Ces "vieux" messieurs semblent rivaliser devant la caméra sans pour autant que nous ayons l'impression d'avoir une véritable connivence. Ca fait rire et je me pose simplement la question de savoir comment notre trio de bonhommes étaient sur les plateaux entre deux scènes. Dire que le monde rural était à leur égal ? Je me pose réellement la question. C'est franchouillard. Ca fait rigoler, ça correspond à un certain style d'un certain moment… mais c'est outrancier.

Par contre, j'ai apprécié les réflexions d'Impétueux sur Pierre Fresnay, Yvonne Printemps et Sacha Guitry, à moins que ce ne soit un autre contributeur qui ait évoqué ce dernier.

''J'ai à la maison "Les trois grasses"… euh ! le disque "Les trois valses" dont ma tante ne cessait de parler, évoquant, bien évidemment, les personnages hyper idéalisés d'Yvonne Printemps et de Pierre Fresnay…"

C'est quand même amusant de pouvoir comparer les "opinions" du public avec les réalités…


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De s é p i a, le 27 septembre 2007 à 15:05
Note du film : 3/6

Je viens de répondre à votre question , mon cher Droudrou , et ma réponse se retrouve sur le fil d'Archimède ….Porqué ??

Ah oui ! C'est parce que Archimède, Grangier, Grangier, les Vieux de la vieille , Les vieux de la vieille,(attention, virgule) Sépia, Sépia répond à Droudrou… C'est très clair !

Et n'oublions pas que Tout corps plongé dans l'eau subit une poussée…..


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De droudrou, le 27 septembre 2007 à 15:17

Oui et qui n'a pas reparu à la surface au bout de 24 heures… C'est mon cas avec "Au bonheur des dames" qui, sur DVD Toile, pourrait s'intituler "Au bonheur des dames, des demoiselles et de ces messieurs !" – Drame universel et affligeant à la lecture de certains messages et de certaines moeurs dépravées où madame rape… (ce n'est pas de l'Ementhal !)


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De s é p i a, le 27 septembre 2007 à 17:35
Note du film : 3/6

Je rape l'Emmental , ca m'évite de le trancher avec une H ….

Impétueux !! Y'a Droudrou qui fait rien qu' à écrire Emmental avec une H !!! Ou qu'il est l'crayon jaune ? Ou qu'il est l'crayon jaune ??

Je vois ! C'est copinage et compagnie , içi aussi ! Simon , défoule toi !!


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De Impétueux, le 27 septembre 2007 à 17:47
Note du film : 2/6

Tel Salomon, du haut de mon infinie sagesse (et, en l'espèce, de certain aspect faux-cul que je ne me connaissais pas) je suis bien obligé de partager mon suffrage et de vous lancer un Paix mes agneaux !, paix mes brebis qui s'enrichit de cette salve biblique.

Car L'emmen est tal ou thal selon dictionnaires, et contrées, vallées, terroir, ou patelin. Un coup de clic sur votre Google habituel vous le démontrera…


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De fretyl, le 27 septembre 2007 à 17:52
Note du film : 0/6

Gabin dans ce qu'il a joué de pire avec le tatoué, n'en parlons plus et oublions .


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De Impétueux, le 27 septembre 2007 à 17:57
Note du film : 2/6

Vous faites des progrès, Frétyl ! Encore quelques décennies et ce sera parfait !


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De fretyl, le 27 septembre 2007 à 18:14
Note du film : 0/6

Moi je ne change pas , mais quand j'ai quelque chose a dire de bien ou de mal sur un film , méme si ça doit faire controverse , méme si ça choque eh ben je le dit quand méme .


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De azurlys, le 23 février 2009 à 16:01

Quelques lignes qui font suite à une nouvelle découverte du film récemment diffusé sur FR 3.

Rien a dire, Impétueux, Starlight, et quelques autres participants visent juste devant cette lourdeur de ton, ces clichés paysans abusifs et éculés, et l'on éprouve quelque difficulté à admettre que trois comédiens aussi imposants aient pu se laisser aller et accepter d'y paraître. Seul Gabin, il me semble, s'en tire avec sa fougue habituelle et une autorité d'anarchiste-philosophe. Pierre Fresnay, à contre emploi, s'en sort mal et Noël-Noël apparaît trop en retrait face au deux autres qui surjouent sans finesse.

Et pourtant… Et pourtant… Ce film pour lequel je n'éprouvais guère d'estime, m'a semblé moins pitoyable que le souvenir que j'en avais. A-t-il pris quelque qualité comme il arrive d'un vin de pays banal qui gagne à mesure des années – n'exagérons rien, cependant, pour certain, au delà de quatre ou cinq ans, perdez toute espérance… – et s'assouplit, se charpente, affine son parfum, et ouvre sur des promesses plus ambitieuses ? Je l'ignore, mais je l'ai mieux admis, mieux supporté, et je lui trouve, outre son terroir trop fabriqué, au moins une qualité relative. Il apporte le souvenir d'une France aujourd'hui disparue, ici déformée à l'excès, ô combien, par le réalisateur – mais soutenue par Audiard -, et qui, de toutes les façons, n'existe plus. Là est peut-être la source de cette impression.

De là à penser que c'est grâce à la nostalgie d'autre chose que le film y trouve – presque – son compte, je veux bien l'admettre. Cela ne change pas grand chose à la médiocrité de cette oeuvre faite de caricatures poussives, mais il semble que l'écoulement des années l'ait rendue plus digeste, et peut-être un peu plus lumineuse.

Cela dit, j'y ai trouvé une curiosité qui motive aussi cette intervention. Lagardère m'avait gratifié du surnom "yeux de laser". En voici un autre exemple. Encore faut-il pouvoir se référer à une cassette, au besoin faite à partir d'une diffusion-télé, puisque l'entête de cette rubrique n'indique pas de DVD disponible.

La scène concernée se situe dans la seconde moitié du film, mais il m'est difficile de mieux la cerner. Les trois protagonistes en vadrouille champêtre, entrent dans une grange, sans doute pour y passer la nuit (ou pour fuir les pandores, je ne sais plus). Le cadre est sur Gabin qui crève l'écran comme à son habitude, et soudain, décontenancé par l'allure que leur présente le local encombré de foin et de paille, la caméra fait un très rapide panoramique à gauche, et découvre les lieux. Mais comme il est d'usage, du moins à cette époque, de commencer et finir sur une partie fixe qui ouvre et ferme le "pano", l'exigence technique n'a pu éviter de montrer, à l'extrème gauche du cadre, un homme jeune accroupi. L'obligation de stopper sur un "fixe" très court, a conduit le monteur à couper au plus juste sans pouvoir éliminer cette bévue. Qui était-ce ? Très probablement un des techniciens présents sur le plateau (studio ou décor réel, je l'ignore), qui veillaient à la réalisation.

C'est tellement fugitif, qu'on le découvre presque au hasard, si les yeux sont fixés sur la gauche de l'écran. L'avantage de la cassette, à défaut de DVD, permet un retour en arrière, suivi d'une avance par petites touches, et découvrir ainsi l'importun !

Evidemment, cela ne changera pas la face du monde, mais ira rejoindre les multiples défaillances, des scripts surtout, qui constellent le cinéma.

Je ne suis pas non plus à la veille d'oublier le micro de forme carrée, à l'époque, qui apparait dans un plan d'"Autant en Emporte le Vent". Je l'ai vainement recherché depuis, sans y parvenir. Cela se passait, me semble-t-il, dans la séquence au cours de laquelle Scarlett, vétue d'une robe découpée dans les rideaux du salon, viens solliciter Reth en prison. L'image – entendez la caméra – avance à sa suite , alors qu'elle monte les deux ou trois marches de l'entrée, et le micro imposant utilisé à l'époque, soutenu par une petite potence pour lui épargner les vibrations, apparaît dans le haut du cadre. Mais ce que l'on sait mal, c'est que les films qui nous atteignent en France, et sans doute aussi ceux que nous exportons, présentent parfois des versions légèrement différentes selon les pays qui les accueillent, et il est possible que je sois tombé sur une version "hors France".

Mais que l'on se rassure, s'il convenait qu'on le fasse, je ne passe pas mon temps à chercher ces détails. Mais il me tombent "dans l'oeil" bien souvent sans que je veuille ! Quand je revoie "Autant en Emporte le Vent", je reste fasciné par cette oeuvre exceptionnelle que l'on cantonne parfois dans les mélos. Oui, mais la ou les métaphores, qu'en fait-on ?

En revanche, c'est un argument difficilement utilisable pour "Les Vieux de la Vieille", je vous l'accorde.


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De Romuald, le 23 février 2009 à 17:48

A 1H 08mns et 27 secondes trés précisement, trés cher Azurlys…Sur le dvd qui existe bel et bien Chez rené Château ou TF1 Video le jeune homme en question pose toujours, accroupi dans un coin de la grange ! Et je ne l'avais jamais remarqué ! Oui : Azurlys, yeux de laser, je persiste et signe ! Cela étant, le jeune apparait dans le repas qui précede la scène de la grange. On peut supposer qu'il a été attiré par la bagarre et les cris de nos vieux, car ils se battent dans la paille….Content de vous relire ami !

                                                            Pour Lagardère.

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De Azurlys, le 3 mars 2009 à 15:03

Merci à Romuald, qui emprunte le canal "Lagardère", pour un sympathique message !

Cela dit, je n'ai pu voir ce personnage accroupi que quelques très courts instants. Impossible de pouvoir faire la moindre relation avec la scène du repas que vous mentionnez, et dont je n'ai plus le souvenir, du reste ! Mais j'ai cru comprendre que vous aviez le DVD, et en passant par à-coups, en somme, image par image, l'aboutissement du pano vers la gauche, très bref, a du permettre l'immobilisation sur le ou les photogrammes concernés. A vue de nez, je doute qu'il ne devait pas y en avoir plus de deux ou trois, c'est-à-dire quelques courtes fractions de seconde. La possibilité d'identification était possible. En vision normale, tel que j'avais revu récemment ce film sur Fr.3, je crois, toute possibilité de mieux cerner le personnage était évidemment hors de question.

Il me semble avoir dit "dans la deuxième moitié du film". Je n'étais pas sûr, mais je ne m'étais pas trompé, puisque vous indiquez que c'était à I h.07 du début – si j'ai bien compris – sur la durée totale de 1 h.25 ou 3O, si j'ai bonne mémoire.

Encore merci de votre message – et de m'avoir lu !


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De fretyl, le 2 mai 2021 à 12:43
Note du film : 0/6

Même après des années d'abstinence des Vieux de la vieille… Même en ayant connaissance de ses défauts. On peut penser en le regardant des années après que avec de la tolérance le film sera daté, âgé, désuet mais mignon.

Si l'on essaie d'y croire dans le premier quart d'heure Les vieux de la vieille est une comédie infernale, GROSSIÈRE, vulgaire, où l'on finit par en vouloir à toute l'équipe. René Fallet n'aura jamais pu, ne serait-ce qu'une fois être adapté au cinéma. Audiard se croit tout permis. Les trois vedettes ne sont que des caricatures de caricatures. Même la France rurale, populaire que l'on peut apprécier par exemple, prise sous le même angle dans Alexandre le bienheureux paraît détestable. Qui voudrait vivre aujourd'hui dans un village aussi con !?

Le film est une injure. Une injure aux vieux… Aux alcooliques… Aux paysans, même à une certaine époque où pourtant il faisait bon vivre.

Gabin grimaçant montre que même le plus grand de tous les acteurs peut arriver à toucher son fond !

Gilles Grangier n'était pas un réalisateur de comédie, aussi j'émets un sérieux doute à revoir certains de ses films… Archimède le clochard par exemple !

Un bon nanar sur lequel je n'ai pas de temps à perdre.


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De fretyl, le 2 mai 2021 à 14:00
Note du film : 0/6

J'ajoute que Grangier était un monsieur foutre tout, qui prenait modèle sur les vrais succès de son époque, absolument commercial, qui s'appuyait énormément sur Jean Gabin, qui n'avait rien de Claude Autant Lara ou même de Henri Verneuil. Un faux qui faisait usage de faux. Un Monsieur Sans originalité, sans talent… Qui aujourd'hui travaillerait pour faire des téléfilms.


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De Impétueux, le 2 mai 2021 à 20:26
Note du film : 2/6

Taratata, Frétyl, Le rouge est mis, Le gentleman d'Epsom et, au dessus de tourt le formidable Le cave se rebiffe montre que Grangier pouvait fort bien faire. Sans parler de Au p'tit zouave, du Sang à la tête, de 125 rue Montmartre


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De fretyl, le 3 mai 2021 à 15:41
Note du film : 0/6

Je mettrai volontiers en comparaison la carrière de Grangier avec celle de Denys de la Patelliere.

Dans les deux cas beaucoup de mauvais films… Archimède le clochard, Les vieux de la vieille pour l'un. Le tatoué, Le tueur pour l'autre…

De là à rejeter tout leurs films Non !

Il faut dire que c'est souvent avec des réalisateurs jeunes, moderne que Gabin fit ses meilleurs films.

Lautner et surtout Verneuil.

De la même manière que Pierre Granier Deferre n'était pas un vieillard du cinéma Français lorsqu'il lui fit tourner La Horse et ou même en adaptant Simenon dans Le chat il apportait au film un aspect dérangeant que ne pouvait avoir Grangier.

N'est pas Autant Lara ou Duvivier qui veut…

Il n'y a que Sous le signe du Taureau que j'ai hâte de découvrir. Un des rares Gabin que je n'ai pas vu.


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De verdun, le 3 mai 2021 à 18:21

Et puis les deux réalisateurs que vous citez ont fait de bonnes choses à la télévision dans les années 1970: Grangier a signé deux ans de vacances, belle adaptation de Jules Verne et on doit à La Patellière la plus réussie des adaptations du comte de Monte-Cristo, celle avec Jacques Weber dans le rôle-titre.

Il me semble que Grangier a fait plus de films intéressants. Ainsi Sous le signe du taureau, sans être transcendant, est bien supérieur au sinistre tueur.


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De fretyl, le 3 mai 2021 à 18:43
Note du film : 0/6

Disons que c'était les plus illustres représentatifs de ce que l'on a appelé le cinéma de Papa en tant que réalisateur fin année 60.

Je n'ai rien à redire sur bons nombres de leurs films.

Seulement voilà : transformer Gabin en comique ronchon, était-ce vraiment crédible ?

Ce fut en tout cas désastreux. Ce qui ne l'empêchait pas de jouer dans des comédies.

Je le trouve charmant dans Le drapeau noir flotte sur la Marmite qui hélas souffre d'une réalisation un peu trop monotone, alors que le chef d'oeuvre est effleuré.


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De fretyl, le 3 mai 2021 à 18:53
Note du film : 0/6

Quand à René Fallet aucun réalisateur dans aucune de ses adaptations n'a jamais saisi son côté critique, voire politique.

Lisez donc La soupe aux choux le livre est à mille kilomètres de la farce bien grasse avec De Funès. Le ton y est satirique, cruel, presque dramatique…


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De Impétueux, le 3 mai 2021 à 20:00
Note du film : 2/6

Gabin n'était pas davantage fait pour le comique que Fresnay. Les. vieux de la vieille sont un naufrage triste.


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