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Sujet : Gabiers, larguez la brigantine !


De Kro-blanc, le 5 janvier 2006 à 22:54

Je ne doute pas qu'avec Errol Flynn et Michael Curtiz ce doit être un superbe film d'aventure et j'espère un jour pouvoir apprécier le spectacle.


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De droudrou, le 6 juin 2006 à 11:59
Note du film : 5/6

de fait je ne vais pas parler de ce film sauf évoquer effectivement que Michaël Curtiz et Errol Flynn, c'est tout un programme.

Je fais appel à tous les vieux cinéphiles qui, dans les années 40 (évidemment l'après-guerre) et les premières années 50, s'intéressaient à tous ces films d'aventure, pleins de panache, mettant en scène corsaires, pirates et autres marines impliquées dans des abordages pas tristes, pour demander une orientation quant à un film que j'avais vu alors que j'étais tout gamin.

L'acteur : on a le choix entre Errol Flynn et Burt Lancaster. Je ne vois pas d'autre personnage bondissant. Kirk Douglas ne me semble pas concerné.

A un certain moment de l'action, les méchants (en noir) se retrouvent ficelés et accrochés à des sommets d'immeuble par de sympathiques renégats dont le chef provoque en duel le vilain despote et que, faute d'une épée, il utilise le "parapluie de ma tante"…

Est-ce que cette description sommaire et… plutôt imagée, rappelle un souvenir quelconque à un cinéphile qui pourra me mettre sur la voie (non pas la voie d'eau) pour retrouver le titre du film en question et que je puisse éventuellement le trouver en DVD…

Notre grand entreprenant national pourra peut-être m'aider dans cette recherche qui fait appel à des souvenirs simples.


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De Oncle Toby, le 3 décembre 2008 à 21:50

Ah ce film mérite de ressortir en DVD s'il n'est plus édité. C'est l'adaptation d'un des romans que j'ai trouvé le plus palpitant dans mon enfance. Capitaine Blood un roman de Rafael Sabatini. Un récit de corsaire comme je les aimais alors. C'est un récit un peu dans la veine de Daniel Defoe avec un héros qui se retrouve pousser dans des aventures palpitantes malgré lui. Une histoire qui me paraissait riche en rebondissements, un sommet de littérature jeunesse. Je me demande ce qu'en penseraient aujourd'hui les lecteurs d'Harry Potter. il me semble que Capitaine Blood tient tout à fait la comparaison.

L'adaptation avec Errol Flynn m'avait beaucoup plu. J'étais fasciné par la beauté d'Olivia de Havilland, bien qu'elle ne ressemblait pas du tout à la représentation que je me faisais d'Arabella Bishop.

Les effets spéciaux étaient très impressionnants. J'aimerais beaucoup le revoir aujourd'hui. Mes impressions seraient sans doute différentes.


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De Impétueux, le 31 août 2009 à 18:19
Note du film : 4/6

J'attendais un peu mieux de ce qui m'avait été présenté comme un superbe film d'aventures sur la mer, un de ces récits d'écume, de flibustiers, de boucaniers, de pirates, de corsaires qui ont forgé bien des imaginaires, que les navigateurs soient français (Jean Bart, L'Olonnois, Surcouf) ou britanniques (Walter Raleigh, Francis Drake, le capitaine Kidd)…

(Je sais que là je mélange des torchons et des serviettes, de courageux marins engagés dans la guerre de course et de redoutables bandits, mais ça ne fait rien, tout cela se passe sur l'eau et tout ce beau monde, dans notre imaginaire se lance à l'assaut avec une témérité redoutable et se canonne à qui mieux mieux).

Donc je pensais que Le capitaine Blood me donnerait ma ration de vergues et de garcettes, de mats de misaine et de mats d'artimon, de brigantines et de haubans, de trognes pittoresques et féroces, d'abordages foudroyants et de combats titanesques.

Il y a de ça, dans le film de Michael Curtiz ; il y a de ça… Il y a aussi un bon scénario tiré d'un roman de Rafael Sabatini (l'auteur du grand Scaramouche), il y a deux acteurs de légende, le bondissant Errol Flynn et la gracieuse Olivia de Havilland, quatre ans avant Autant en emporte le vent

Mais, si bellement réalisé qu'il est, le film fait tout de même son âge : quand on regarde une œuvre de 1935, à moins de le faire de façon quasi archéologique et pour dénombrer les progrès techniques effectués depuis lors, on est moins attiré par le grand spectacle que par la capacité du cinéma à nous faire dépasser les rides que l'âge accuse (en d'autres termes, on ne s'émerveille pas du King Kong de Schoedsack pour ses effets spéciaux, mais pour la miraculeuse et ambigüe humanité dégagée) ; si Le capitaine Blood demeure encore un peu, c'est parce que – je me répète – l'histoire est intéressante et les acteurs très bien. Mais ça ne suffit tout de même pas à effacer tout le reste, par exemple l'absence de couleur, dans un univers qui se doit d'être chatoyant…


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De verdun, le 8 août 2020 à 23:18
Note du film : 5/6

Angleterre, 1685. Un jeune médecin pacifiste, Peter Blood (Errol Flynn), est arrêté pour avoir recueilli et soigné un rebelle. Reconnu immédiatement coupable de trahison, il est envoyé à la Jamaïque pour y être vendu comme esclave. Amené à servir le colonel Bishop (Lionel Atwill), Blood s'attire la sympathie de ce dernier et les faveurs de sa fille Arabella (Olivia de Havilland). Profitant d’une attaque de la ville par les pirates espagnols, Blood et un groupe d’esclaves parviennent à s’échapper, investissent le navire espagnol et deviennent eux-mêmes pirates. Le capitaine Blood acquiert bientôt une renommée considérable…

Adaptation du roman éponyme de Rafael Sabatini, auteur notamment d'un Scaramouche digne de Alexandre Dumas, Capitaine Blood est un classique du film d'aventures maritimes qui fête ses 85 ans cette année.

Cet octogénaire a encore de l'allure grâce au charisme incomparable de Errol Flynn, à la grâce de Olivia de Havilland, à un Basil Rathbone irrésistible en méchant français, à des décors toujours convaincants huit décennies plus tard, à des scènes d'actions pleines de panache (pour l'époque) en raison de d'un montage d'une étonnante modernité, à une superbe partition de Erich Wolfgang Korngold et à une belle réalisation de Michael Curtiz.

Néanmoins, Capitaine Blood n'est pas parfait en raison d'un scénario quelque peu manichéen et prévisible et qui, surtout, met presque une heure à aborder le vif du sujet: la piraterie. Ainsi, la partie décrivant l'esclavage de Peter Blood aurait gagnée à être raccourcie. C'est après cette évocation un brin longuette que le long-métrage prend son véritable envol.

Capitaine Blood est un vrai classique mais le duo Michael Curtiz-Errol Flynn fera encore mieux avec Les aventures de Robin des bois et L'aigle des mers.


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