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Forum : Rencontres du troisième type

Sujet : Seuls dans l'Univers ?


De droudrou, le 14 septembre 2006 à 13:35
Note du film : 3/6

Je suis surpris, en venant sur le dossier consacré au film, de voir une note de 6/6 et de trouver un forum vide… C'est peut-être dû à la crainte d'un "Tremblement de Terre"…

Soyons sérieux.

L'optique de Spielberg a été de considérer que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Pourquoi pas. Nous n'en possédons pas la preuve : pour le moins ça nous aide à croire que dans l'immensité galactique (où personne ne peut nous entendre crier…) il y a d'autres êtres qui peuplent d'autres planètes et qu'un jour, peut-être, nous entrerons en contact avec eux, soit en faisant d'énormes progrès techniques et en allant les voir, ou qu'eux, se posant les mêmes questions que nous, ne viennent voir à quoi nous ressemblons.

A l'époque du film, je ne pense pas que Spîelberg connaissait Tom Cruise et que les Marsiens s'étaient cachés avant de vouloir soudain nous exterminer parce que quelqu'un avait eu une parole de trop à leur encontre et que nous, apparaissant foncièrement mauvais, nous devions être exterminés.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé le film la première fois où je l'ai vu. L'idée de ces rencontres apparaissait intéressante d'autant qu'à la même époque régulièrement les médias nous entretenaient des incursions des extra-terrestres en soucoupes volantes. Aujourd'hui, les soucoupes volantes ont quasiment disparu de l'actualité. Ce que l'on sait c'est que "David Vincent les a vues alors qu'il avait pris un raccourci qu'il n'avait jamais trouvé et que, peut-être, il était déjà trop tard" "un bon plan ne se déroulant jamais sans accroc !".

Le suspens était habilement dosé et nous étions prêts à cette rencontre dont les effets techniques avaient été soigneusement préparés et où le cadre était tout à fait plausible. Il y avait une certaine logique très bien entretenue pour isoler des lieux et un certain nombre d'élus avec lesquels le contact devait avoir lieu.

Le film avait obtenu un certain succès et, fors de ce succès, Spielberg avait rajouté des scènes supplémentaires tandis que disparaissaient certaines scènes qu'il jugeait inutiles… Pourquoi ?

Peut-être pour des durées de film susceptibles de limiter le nombre de séances quotidiennes pour les exploitants ? C'est quelque chose qui échappe.

Pour le moins, avec la parution des DVD, on nous a mis en bonus les scènes coupées ainsi que d'autres scènes qui avaient disparu lors du montage initial.

Tout cela est bien triste car, en fait, il y avait un film de base intéressant quant auquel manquait peut-être un cadre élargi mais où les effets visuels de la fin n'ont pas apporté grand chose.

Ce qui fait que nous disposons d'un film incomplet et qui, aujourd'hui, a perdu beaucoup de son intérêt initial.

Spielberg nous a dit qu'il fallait nous en méfier mais, heureusement, les crobes et les microbes qui encombrent notre atmosphère terrestre nous mettent à l'abri de toute invasion malsaine…

So long ! You know, chaps, i'm happy !


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De Impétueux, le 1er janvier 2017 à 17:20
Note du film : 1/6

Comme je n'ai rien contre Spielberg et que je n'ai jamais vu Rencontres du troisième type, qui a plutôt bonne réputation, je me suis installé l'autre soir devant mon téléviseur où passait une des multiples versions du film.

Vingt minutes plus tard, ma femme et moi nous étions endormis. Et le pire, au réveil, c'est que je ne me rappelle même plus les premières images, sauf la présence incongrue de François Truffaut… Mystère… Le film est surcôté ou je vieillis plus que je ne l'imaginais ?


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De Impétueux, le 31 décembre 2020 à 18:28
Note du film : 1/6

Je ne me souvenais pas même avoir tenté il y a juste trois ans de regarder ces Rencontres avec de la bonne volonté et m'être endormi au bout de vingt minutes. Cette fois j'ai tenu le coup pendant les 2h17 réglementaires, sans doute parce que j'étais davantage à jeun. Mais à mes yeux ça ne comptera pas dans l'importante et souvent intéressante filmographie de Steven Spielberg, malgré la profusion des moyens mis en œuvre ; il est vrai que des naïvetés (ou des provocations ?) assez imbéciles comme la mise en bonne place de François Truffaut qui incarne un scientifique de premier rang mais qui est incapable de jaspiner la langue anglaise sont de celles qui m'exaspèrent.

Un astronome éminent (dont le nom m'échappe) a écrit : Tantôt je pense que nous sommes seuls dans l’Univers, tantôt je pense que non. Dans un cas comme dans l’autre, cela dépasse l’entendement. C'est dire si la question dépasse largement les propos de café du Commerce et les spéculations infantiles sur les soucoupes volantes. Tiens, encore autre chose à ce sujet : il y a un an, on a appris que le satellite Gaïa avait cartographié 1,7 milliard d'étoiles de notre galaxie, c'est-à-dire à peu près 1% de ce qui compose la Voie lactée, qui compte entre 100 et 200 milliards d'étoiles. Lorsque l'on sait que cette galaxie est un petit amas périphérique de l'Univers, l'interrogation de l'astronome prend toute sa pertinence.

Eh bien il me semble que Rencontres du troisième type est précisément du petit niveau un peu ridicule de ces brèves de comptoir, plein de niaiserie et de puérilités. On ne pouvait naturellement pas espérer un film aux interrogations aussi puissantes que 2001 : l'Odyssée de l'espace, inégalé parce qu'inégalable ; et comme on voulait que les extra-terrestres fussent gentils (et même un peu espiègles, pour avoir kidnappé en un demi-siècle, des dizaines de terriens qui n'avaient rien demandé), comme on les voulait bienveillants, on ne pouvait pas angoisser quiconque. C'est dommage, parce qu'un film aussi délicieusement allègre et corrosif que Mars attacks ! de Tim Burton ou un bien gros blockbuster avec de méchants envahisseurs comme Independence Day de Roland Emmerich, l'un et l'autre en 1996, c'était bien plus distrayant. D'ailleurs Spielberg a compris le coup et en 2005 a tourné sa propre version, bien plus classique, de La guerre des mondes.

J'évoquais plus haut 2001 ; et il est vrai que le tout début de ces Rencontres peut faire vaguement penser à ce qui se passe lorsque, sur la lune, une équipe scientifique se retrouve autour du monolithe au moment de la conjonction des planètes ; là c'est une suite de découvertes bizarres : des avions disparus en 1945 en plein Mexique, un cargo dans le désert de Gobi, des foules inspirées du nord de l'Inde qui chantent cinq notes… Prémisses intéressantes, intrigantes, attirantes.

Mais hop, presque tout de suite on se focalise sur des histoires individuelles un peu ridicules et, comme dans tous les films plus ou moins catastrophe, la caméra focalise de plus en plus sur le sort de Roy Neary (Richard Dreyfuss) et de Jillian Guiler (Melinda Dillon) et sur leur tentative de rejoindre le lieu où les martiens (ou les jupitériens, ou autre chose) les ont conviés, en les élisant bizarrement, parmi d'autres.

La fin du film, une fois toutes ces péripéties usées jusqu'au trognon, est assez accablante : vingt minutes qui traînent et où Spielberg se donne le plaisir d'utiliser les gros moyens dont il dispose : interminable séquence où les autorités amadouent les extra-terrestres en jouant leur mélopée, attente tout aussi interminable que ces braves gens se manifestent et fin finale avec la libération de tous les kidnappés, remplacés, d'ailleurs, par une vingtaine d'aventuriers qui vont aller voir ce qui se passe du côté de Bételgeuse ou d'Aldébaran.

Franchement, j'aurais aussi bien fait de m'endormir, comme il y a trois ans. Quelqu'un peut-il me dire si E.T. l'extra-terrestre, que je n'ai jamais vu, est aussi dégoulinant d'humanisme idiot ?


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