Forum - Le Fantôme de Cat Dancing - Crépusculaire, démystificateur, mélancolique
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Forum : Le Fantôme de Cat Dancing

Sujet : Crépusculaire, démystificateur, mélancolique


De PM Jarriq, le 29 septembre 2006 à 21:46
Note du film : 5/6

Bien envie de revoir cet excellent western romantique, qui offre un de ses rares bons rôles à Reynolds, face à la belle Sarah Miles, et au récemment disparu Jack Warden.


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De Arca1943, le 30 septembre 2006 à 08:49
Note du film : 4/6

Un des quelques bons films de Richard C. Sarafian, avec Man in the Wilderness, The Lolly Madonna War et le film pour enfant Run Wild, Run Free. (Je sais que Point limite zéro a ses défenseurs, mais je n'en suis pas.)

Et puisque c'est avec Sarah Miles


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De PM Jarriq, le 30 septembre 2006 à 10:53
Note du film : 5/6

Oui ! "The Lolly Madonna war" ("Une fille nommée Lolly Madonna" en v.f., si je ne m'abuse…)! Une histoire de baston familiale entre rednecks dégénérés… Lointain souvenir, mais c'est tout de même avec Jeff Bridges, Robert Ryan, Rod Steiger, Season Hubley et pas mal d'autres acteurs qu'on aime bien.


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De Arca1943, le 1er octobre 2006 à 17:14
Note du film : 4/6

Pour moi aussi, souvenir lointain mais plutôt bon. Rod Steiger et Robert Ryan tous deux très solides dans le rôle des deux pères. Je me rappelle être resté éveillé à des heures impossibles pour attraper ce film que je ne connaissais pas, au réseau CTV… Le générique disait "and introducing Season Hubley…" J'y retrouvais le charme, sans doute en mode mineur, d'un certain réalisme à l'américaine propre à la première moitié des années 70, dans la lignée de I Walk the Line et quelques autres.

Quant à Richard C. Sarafian, je crois que ses bons films datent tous de cette période (1970-1975). Ça se gâche sérieusement, déjà, avec The Next Man, une daube de première…


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De Arca1943, le 15 novembre 2009 à 23:38
Note du film : 4/6

Ah tiens donc, nous aurons droit en décembre 2010 à un Coffret Richard C. Sarafian – mais oui, tout arrive – comportant ses deux westerns : celui-ci, qui est un bon film attachant avec dedans la troublante Sarah Miles, et l'excellent Man in the Wilderness, sans doute le meilleur film de son réalisateur. Pour Lolly Madonna, j'imagine qu'on devra attendre un peu plus longtemps…


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De Arca1943, le 4 juillet 2011 à 17:52
Note du film : 4/6

Richard C. Sarafian sera toujours pour moi un mystère. Ce n'est pas le réalisateur du siècle, on s'entend. Mais si je n'ai pas encore revu The Man Who Loved Cat Dancing – que j'ai vu à la télé anglophone en ignorant tout de ses problèmes de tournage – j'ai pu revoir récemment l'autre film de ce coffret Sarafian, Man in the Wilderness, et c'est vraiment fameux. Son film pour enfant Run Wild, Run Free, dans mon souvenir… d'enfant, était une réussite, de même que le méconnu Lolly-Madonna XXX, qui m'a séduit jadis (où était-ce Season Hubley ?) le soir très tard à la télé. (Au fond, son film de cette époque que j'aime le moins, c'est son plus célèbre, Point limite zéro, à cause du jeu monocorde de Barry Newman.) Du bon boulot d'artisan, sans doute pas "d'auteur". Mais cette carrière était plutôt bien partie. Et puis hop, il suffit d'un vrai échec, (The Next Man) et puis plus rien ? Enfin, je dis ça comme ça. Au fond, il y a sans doute des dizaines de Sarafian dans l'industrie. N'empêche, ce genre de parcours m'a toujours intrigué.


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De vincentp, le 26 décembre 2013 à 00:14
Note du film : 4/6


4,5/6. Western mélancolique, crépusculaire et démystificateur. A partir de la fin des années 1950, le western remet en cause progressivement les éléments de la mythologie qui a fondé le genre. Au début des années 1970, se greffent à cette évolution du genre, les utopies de l'époque et le contexte de la guerre du Vietnam. Le héros de Cat dancing (1973) est sans surprise un ex-militaire paumé, témoin et victime des massacres indiens, à la recherche de valeurs et de son identité. Le méchant de ce récit est un propriétaire terrien guère scrupuleux et raciste, que fuit son épouse. Les indiens sont partagés entre rapines et défense de leur culture et de ses valeurs (pour les Shoshones).

Voilà la base d'un scénario intéressant, développé sur un rythme lent, à la fois méditatif et contemplatif. On pense à Jeremiah Johnson, L'homme sans frontière et bien d'autres westerns de l'époque. Le ton âpre du récit et son déroulé (fuite dans les paysages de l'ouest) m'ont également rappelé un western classique : From Hell to Texas de Henry Hathaway. Mise en scène de qualité, une photographie splendide, des interprètes talentueux. Il manque un petit quelque chose à Cat dancing pour prétendre au statut de classique : quelques instants dans les tipis indiens font un peu kitsch, l'intrigue aurait pu être resserrée, et les idées développées manquent parfois de profondeur.


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