Forum - Fahrenheit 451 - A l'attention de la jeunesse
Accueil
Forum : Fahrenheit 451

Sujet : A l'attention de la jeunesse


De starlight, le 16 novembre 2006 à 00:20
Note du film : 5/6

Pour tous ceux et celles qui baissent les bras devant une simple lecture (Cf/au bonheur des dames),je leur conseille ce film de François TRUFFAUT. Que deviendrions-nous dans une société où les livres seraient bannis de notre quotidien jusqu'à les faire disparaître par le feu ?…

Ce film est une réflexion sur la dictature, la propagande politicienne,l'intolérance, l'obscurantisme…

Reste à la fin des "Hommes" et des "Femmes" qui, au-delà du support "papier", ont appris par coeur le "bouquin" de leur vie, afin de transmettre aux générations futures ces émotions si particulières et propres à toute lecture ; émotions qui ne sont que l'âme de leur auteur…


Répondre

De vincentp, le 17 juin 2012 à 00:11
Note du film : 5/6

5,1/6. Avis (très) favorable, pour ma part. A part les effets spéciaux, tout m'a paru réussi. La mise en scène est de grande qualité : les idées s'enchaînent bien, parfaitement portées par les images (ex : le livre qui se consume page après page). Il n'y a pas de temps mort, ou de séquences inutiles. Et pas de manque inversement. Une grande variété de plans, employés à bon escient. Superbe musique. Et il y a bien sûr matière à réflexion. L'évolution psychologique de Montag (parfaitement interprété) m'a paru être un point fort du film. J'ai bien aimé la façon dont le supérieur de Montag lui parle à la troisième personne du singulier (le flattant tout en le brimant, bref en le manipulant) : original et surprenant. Ce descriptif de psychologies en interaction, et des rouages d'un système totalitaire, est fort bien fait. J'ai aussi apprécié la façon dont Truffaut montre l'apport apaisant de la nature et son interaction avec la culture : les séquences au bord de la rivière sont réussies visuellement, et portent des idées fortes.

Nb : ceci dit, plus personne aujourd'hui ne s'intéresse au sort des vieux bouquins : le support écrit a perdu de son aura. Les bouquinistes des quais de Seine à Paris ont du souci à se faire…


Répondre

De index, le 17 juin 2012 à 01:17

5,1/6 !….Et pourquoi pas 4,9/6 ? Franchement, ça frise le ridicule ! Noter un film est déjà très limite comme appréciation, mais donner dans la vétille à ce point . J'aimerais savoir quel détail, quelle infime particularité du film a évoqué cette décimale.. Je crois que le commentaire suffit largement. Et je pense (mais c'est un avis très personnel) que le système des étoiles est nettement plus agréable, moins strict que la notation. Il ne faut pas faire du cinéma une science exacte. Mais un rêve approximatif, même dans le chef-d'oeuvre.


Répondre

De vincentp, le 17 juin 2012 à 13:56
Note du film : 5/6

Du tout, du tout… Vous exprimez un avis qui est sans doute celui de la minorité silencieuse des lecteurs de ce forum.

5,1/6 cela fait 17/20 tout simplement. Je note en général sur 20 et convertis ensuite sur 6. Le système de notation sur 6 n'est pas assez précis, et vous aurez constaté (puisque vous semblez consulter ce site, à défaut d'y laisser de nombreux messages) que même Alholg, responsable du site et créateur du système de notation, ajuste certaines de ses notes à 4,5.

Alors pourquoi 17/20 ? Parce que à mes yeux il est au-dessus des nombreux films que j'ai notés 4,8/6 (ex : Cyclone à la Jamaïque) et en dessous de ceux que j'ai notés 5,4/6 (ex : Le disque rouge). Aujourd'hui, ayant regardé un grand nombre de long-métrages, j'ai dans mon esprit une grille de notation assez claire, certes subjective (on n'évalue pas une oeuvre artistique comme on met une note à une dictée de français), mais à mes yeux fiable.

Mais l'important est l'avis que vous allez porter sur Fahrenheit 451 quand vous l'aurez regardé.


Répondre

De Impétueux, le 19 mai 2017 à 18:49
Note du film : 1/6

Drôle d'idée qu'a eue François Truffaut de tourner Fahrenheit 451 qu'on ne peut pas considérer comme une de ses grandes réussites et où on ne reconnaît guère le talent du cinéaste dont la meilleure inspiration concerne les relations – multiples, complexes, heureuses et malheureuses – avec les femmes et, d'une certaine façon, le monde de l'enfance. La science-fiction n'est en tout cas pas son truc.

Il est vrai qu'on peut se demander si Ray Bradbury est un véritable auteur de science-fiction, malgré sa renommée en ce domaine et le fait qu'il ait été édité en France par la collection qui fait référence en ce domaine, Présence du futur chez Denoël ; la science-fiction est multiforme, c'est vrai et ses territoires font le grand écart, entre la hard science à la Van Vogt et les confins de l'heroïc fantasy en passant par de diverses et riches orientations… Mais enfin Bradbury écrit il me semble plutôt du conte philosophique (comme Jonathan Swift, par exemple) que de la SF proprement dite. Je conçois qu'on peut tout à fait me contester cela.

En tout cas, le conte philosophique, parce qu'il est forcément et éminemment conceptuel, est difficilement adaptable au cinéma. Je sais bien que l'assez limité Norbert Carbonnaux a tourné, en 1960, un Candide, adapté de Voltaire, avec Jean-Pierre Cassel et Pierre Brasseur, mais ça n'a convaincu personne. Il doit y avoir d'autres exemples. N'empêche que Fahrenheit 451 m'a semblé d'une lourdeur, d'un didactisme et d'une prétention très largement insupportables. Ça m'a fait penser à un des plus mauvais films de Louis Malle, pareillement ennuyeux, Black moon où l'on se perd entre les vertueuses intentions.

Car pour être vertueux, Fahrenheit 451 l'est, ô combien ! Parabole sur le totalitarisme, aussi bien le nazisme (prévalence continue des trois couleurs noir, rouge, blanc, qui sont celles du drapeau boche) que le communisme (car le livre est facteur des inégalités sociales et il est en cela haïssable), le film présente une société future où on brûle les livres pour donner à la télévision décérébreuse la maîtrise exclusive des cerveaux. Vieux truc qui marche toujours aussi bien et que mes chers Romains avaient synthétisé en une formule aussi actuelle aujourd'hui que naguère : Panem et circenses. Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme, comme dit l'autre.

Déjà que j'avais trouvé à Oskar Werner une invraisemblable tête à claques dans le très surévalué Jules et Jim où il interprétait avec beaucoup de naturel le cocu de l'histoire, voilà que sa face mièvre, chlorotique, construite en mie de pain, envahit l'espace ; sa fragilité et son insignifiance, son manque d'épaisseur sont, pourra-t-on m'objecter, un atout pour interpréter Montag, le pompier incendiaire qui est touché par la grâce et qui finit par fuir le monde affreusement meilleur où il sévissait. Mais je suppose que François Truffaut avait quelque chose à régler avec Julie Christie qui avait quelque notoriété à l'époque, après avoir joué dans le grand succès Docteur Jivago : on ne peut expliquer autrement sa présence.

Toujours est-il que cette languissante et bien pensante transposition me semble aujourd'hui largement oubliée. À juste titre.


Répondre

De fretyl, le 20 mai 2017 à 16:49

Je me souviens pourtant d'un film intéressant… Je le possède sur une vieille vhs et il faudrait que je le revois. Un des seuls films de Truffaut qui ai réussi à m'intéresser avec Les Quatre cents coups et La nuit Americaine. J'ai pour le reste une haine profonde pour La femme d'a coté, Vivement Dimanche et les amourettes de Antoine Doinel.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0030 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter