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Forum : Les Infiltrés

Sujet : Quelle ambiance !


De droudrou, le 8 décembre 2006 à 08:40
Note du film : 6/6

J'ai vu le film de Scorcese. Par rapport à ses derniers films, on est nettement dans un registre supérieur.

Di Caprio y est nettement meilleur que dans "Aviator". A sa place, dans le film, on serait tout aussi mal à l'aise sinon plus.

Matt Damon joue sur tous les tableaux et dans tous les registres.

Nicholson, effectivement, plus salaud que moi, tu meurs.

Le rythme du départ surprend. Les scènes très courtes se succèdent les unes aux autres et imposent un rythme. Et c'est vrai que la ressemblance des deux personnages "infiltrés" chacun dans un cadre bien particulier trouve là une justification.

Coincée entre ces et ses deux hommes, le personnage de la psy est intéressant.

Baldwin, une fois de plus, m'énerve. Le personnage de Sheen me paraît plus vraisemblable parce qu'il est voulu par l'action.

Et on arrive vers un épilogue que l'on a à peine le temps de comprendre tant la succession d'évènements est importante et on se pose soudain la question de savoir où est la morale, si morale il doit y avoir.

Et comme Scorcese a mené brillamment ce film et que trop de choses demeurent à assimiler, soudain apparaît celui que l'on avait oublié et justice se fait.

J'ai apprécié l'image finale de ce rat qui traverse le balcon. Ca me rappelle ces images finales de Gangs of New York où on découvre soudain cette image pour nous beaucoup plus classique de New York, oubliant tout un passé par particulièrement réjouissant…

Si les infiltrés court pour les oscars, effectivement la bataille avec "La mémoire de nos pères" risque fort d'être rude. Pour le moins, le film de Scorcese risque d'en remporter quelques uns.

Pour les amis de DVDToile, je ferai remarquer que moi qui suis plutôt tiède avec Scorcese je serai ici assez élogieux…


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De Mariechristine, le 12 décembre 2006 à 04:00

film excellentissime à tous points de vue.En ce qui concerne dicaprio par contre,il est excellent mais je l'ai trouvé moins bon que dans Aviator ;)


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De droudrou, le 12 décembre 2006 à 10:38
Note du film : 6/6

Pas le même rôle ! La valeur de son interprétation dans Aviator provient de la seconde moitié du film où il apparaît beaucoup plus Howard Hugues avec tous ses problèmes.

Ce que je reprocherai à "Aviator" c'est cette première partie relativement factice due aux trucages. De fait, je reprocherai à Scorsese c'est, certains moments, de ne pas faire du Scorsese vrai et pur. Je m'explique : les trucages informatiques des combats aériens pour Aviator. La référence à des films comme Gladiator ou La Horde Sauvage pour cette première partie de Gangs of New York où dans la seconde partie, on retrouve également une influence de Francis Ford Coppola avec Dracula. On entre dans une antre. Cà, ça me dérange. Qu'il crée lui-même le cadre matériel de son film mais qu'il ne s'inspire pas de ces faux goûts qui ressortent de l'expression d'un certain moment et des goûts du public.

J'achèterai le DVD quand il sortira, c'est plus que certain.


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De lych666, le 12 décembre 2006 à 11:34
Note du film : 5/6

Je ne serais pas aussi enthousiaste que Droudrou et Mariechristine sur le dernier Scorsese
Effectivement c'est un bon film, je dirais même un brin surprenant de la part de Scorsese mais j'ai ressenti comme un léger manque à la fin du film…
D'accord, les acteurs sont bons, en particulier Matt Damon qui fait une belle prestation, mais vu le budget du film de 90 millions de dollars, on se demande si ce n'est pas les acteurs qui ont tout raflé avec leur cachet très élevé…


Je trouve la photographie un peu fadasse, c'est peut être voulu, mais je ne la trouve pas assez sombre, ou au contraire pas assez colorée, les costumes et personnages sont trop asseptisés, on se croirait par moment devant un téléfilm.
Scorsese qui avait l'habitude de nous embarquer sans ennui dans une galerie complexe de tenants et aboutissants par exemple avec Les Affranchis et Casino s'attarde ici sur la trame dramatique que certains critiques qualifient de Shakespearienne, moi, je n'ai pas pu m'empêcher de bailler par moment sentant poindre l'ennui devant la psychologie des personnages pas assez approfondie, alors que justement on s'attarde peut-être un peu trop dessus en croyant faire monter une tension dramatique puissante.
Pour ma part, je trouve que le film est trop dans l'entre deux,cela aurait pu être meilleur avec une telle idée d'intrigue encore soufflée par le cinéma asiatique…


Mais trève de mauvaise langue, le film est tout de même très bon avec un final tendu très poignant et un Scorsese qui fait plaisir à voir notamment après Gangs of New York (je n'ai pas encore vu Aviator).
Ca me donne envie de voir la trilogie Infernal Affairs que je n'ai hélas pas vue avant de voir Les Infiltrés qui en est une sorte de remake.


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De vincentp, le 20 décembre 2006 à 08:29
Note du film : 3/6

Le retour de Scorsese au premier plan ? Un très bon polar, qui montre des policiers et des truands de Boston partageant le même mode de vie. La maestria de la mise en scène, et la qualité de l'interprétation (de Caprio en premier) sont indéniables.

Mais, mais… Le scénario a des airs de déjà-vu (L.A. Confidential, Dark blue, Affaires privées,… ), et l'utilisation massive des téléphones portables comme moteur narratif peut en énerver certains. Et comme Lych666, la psychologie des personnages m'a paru un brin superficielle, et je me suis un peu ennuyé, voire énervé (l'attitude de la psy est invraisemblable au possible) regardant régulièrement ma montre. Est-ce du au déroulement trop mécanique de l'intrigue, qui n'arrive pas vraiment à surprendre ? Il me semble aussi que le cinéma de Scorsese, qui est celui de la rue, a depuis un certain temps retiré de celle-ci toute sa substance possible, et que le discours de ce cinéaste tourne aujourd'hui un peu à vide, ou en boucle.

Et puis le regard de Coppola sur l'Amérique contemporaine, exemple, L'idéaliste, cerne peut être de façon plus nuancée les fondements de la société américaine.


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De droudrou, le 20 décembre 2006 à 09:59
Note du film : 6/6

Je crois qu'en l'an 2506 quand on regardera l'homme de la rue, les ethnologues se poseront quelques questions : comment se fait-il qu'un grand nombre d'individus marchent dans les rues avec un bras dont l'attitude n'est pas normale et accordée à la marche, la tête, même, légèrement inclinée sur le côté,les doigts de la main légèrement si non beaucoup déformés…


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De Freddie D., le 20 décembre 2006 à 12:09

Il est certain que l'invasion du téléphone portable et des ordinateurs ne donne pas forcément des scènes passionnantes au cinéma. C'est devenu une facilité scénaristique, mais quoi de plus indigent que de voir un téléchargement en gros-plan (voir Mission : impossible et consorts) ou des gens l'oreille constamment vissée au portable (24) ?


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De PM Jarriq, le 12 février 2007 à 09:37
Note du film : 5/6

Grand plaisir de retrouver Scorsese dans son véritable élément, et qui plus est en pleine forme. Le thème des doubles voire triples infiltrations, est courant dans le cinéma de Hongkong, depuis John Woo, mais le sujet (tiré de Infernal affairs) est poussé au bout de sa logique, et parvient à tenir en haleine pendant 2 H 30. Comme dans Heat, il existe une sorte de gémellité entre les deux vedettes, et il m'est arrivé de mettre quelques secondes à identifier le comédien au lit avec Vera Farmiga. C'est subtil, et extrêmement malin et pervers. Caprio est excellent, débarrassé de tout tic, Damon confirme après son rôle de Bourne, qu'il est plus intéressant qu'il n'en a l'air, et Nicholson se délecte littéralement d'un rôle de caïd immonde, rappelant son diable dans Les sorcières d'Eastwick, en encore plus libidineux et déjanté. Scorsese parvient à hypnotiser par son emploi des travellings circulaires, du montage "cut", par son dialogue à la mitraillette, ses répliques qui tuent, et n'hésite pas à tuer ses personnages principaux d'un simple coup de flingue, sans leur faire un sort particulier, comme le fit Friedkin dans To live and die in L.A. The departed n'a pas la dimension mythologique et universelle des Affranchis, et cet univers de flics et de gangsters reste un peu irréel, peu ancré dans la réalité, mais le film fonctionne par son mouvement incessant, et ce lent rapprochement des deux "balances", inévitable et tragique.


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De Steve Mcqueen, le 27 avril 2010 à 17:56
Note du film : 2/6

Totalement d'accord avec PM Jarriq ("Il faut sauver le soldat Jarriq"…..) Note ajustée : 5.8/6. ScorsesE réalise un polar paroxystique, beaucoup plus sombre, violent et tourmenté que l'original, pour un résultat tout aussi excellent….!! Scorsese remplace les Triades Chinoises par la Mafia Irlandaise et livre une introduction anthologique : montage nerveux serré comme un café noir, enjeux clairs et Damon concerné face à DiCaprio excellent – comme d'hab' -….

Après avoir pris ses distance avec l'original dans la première heure, le Maître finit par suivre l'intrigue originelle jusqu'aux ultimes convulsions du dénouemment.

Chapeau l'Artiste !!


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De Steve Mcqueen, le 18 mars 2011 à 13:57
Note du film : 2/6

Après revision des Infiltrés, je baisse largement ma note tant le film me semble raté dans les grandes largeurs.

Je suis loin d'être un inconditionnel de Scorsese : là où certains trouvent son style virtuose, enfiévré et brillant, je n'y vois souvent qu'esbrouffe, virtuosité tape à l'oeil et violence purement gratuite. Taxi Driver me semble être un film totalement surestimé, au contenu stérile et au final qui se complaît dans une violence racoleuse. Casino est un film surfait qui transpire l'auto-satisfaction, comme si le cinéaste se livrait à une débauche de mouvements de caméra ostentatoires pour le simple plaisir de satisfaire ses aficionados (la séquence où Joe Pesci se fait éclater le crâne à coup de batte de base-ball est dilatée jusqu'à la nausée). Robert DeNiro, Ray Liotta et Joe Pesci sont pour moi la seule raison de voir Les Affranchis, tant le film se résume à une suite de règlements de comptes gratuits, une descente aux enfers d'une rare complaisance qui ne présente à mes yeux que peu d'intérêt, enchaînant longueurs décourageantes (les scènes de couples) et flambées de violence inutiles.

Scorsese est un maître de la poudre aux yeux, il réalise des films brouillons qui frisent parfois le n'importe quoi (je sens que je vais me faire incendier par tout le monde, là….). Gangs of New York ne vaut que pour la prestation de Day Lewis, le reste n'est qu'une très banale histoire de vengeance encombrée de poncifs mille fois vus, d'une love story hors-sujet et d'effets de style ridicules (la bataille à l'arme blanche rythmée par une musique techno….). Les Nerfs à vif est une grossière pantalonnade aux coups de théâtres cousus de fils blancs, un film qui serait tombé aux oubliettes s'il n'était pas signé d'un cinéaste "prestigieux….Et que dire d'Aviator :un beau livre d'images vide de toute émotion, un bel objet lisse qui rend caduque tout implication émotionnelle du spectateur.

Là où Infernal Affairs présente ses deux protagonistes par un montage parallèle d'une rare efficacité, concis et percutant, il faut 3 longs quarts d'heures à Scorsese pour faire démarer l'intrigue. Si DiCaprio est comme d'habitude impressionnant d'intensité, Matt Damon est une gravure de mode monolithique. Quant à Jack Nicholson, tout le monde loue sa prestation "exceptionnelle" : pour ma part j'ai rarement vu un numéro d'acteur aussi grotesque, se vautrant dans le cabotinage le plus éhonté sans aucune demi-mesure. Les personnages donnent du "fuck" à tout va, à tel point que cela porte rapidement sur les nerfs. La scène de la filature Damon/DiCaprio est un copié-collé de la séquence du film original, sauf que la mise en scène n'égale à aucun moment la maestria du film de Lau et Mak. La mort de Nicholson est filmé dans une débauche d'émoglobine grotesque, là où un seul plan sec et terriblement efficace, filmé de loin, constitue le point d'orgue d'Infernal Affairs. La ravissante et talentueuse Vera Farmiga est gaspillée dans un rôle de psy indigne de son talent et sa love story avec DiCaprio tombe comme un cheveux sur la soupe. Le final se résume à une accumulation de morts violentes sans aucun intérêt.

Là où James Gray fait naître l'émotion par un regard timide, un geste maladroit ou une phrase avortée, avec une pudeur et une sensibilité remarquable, Scorsese surligne lourdement chaque effet, s'appesantit sur le sang qui gicle, se satisfait de sa propre virtuosité gratuite.

Le cinéaste américain le plus surestimé des 30 dernières années selon moi.

PS : je précise que le texte qui précède est un avis purement subjectif et personnel et que je respecte totalement les inconditionels de Scorsese, même si je n'adhère pas du tout à son style.


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De Arca1943, le 18 mars 2011 à 17:21

Et surtout, il s'agit du remake parfaitement inutile d'un excellent film asiatique qui venait tout juste d'arriver sur les écrans. J'ai trouvé cette version assez regardable, mais en même temps, quand je regarde ce genre de film, je me sens complice de l'inquiétant refus de l'étranger qui est inhérent à ces opérations américaines de remakes immmédiats (à différencier soigneusement des remakes des films déjà anciens).


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De Steve Mcqueen, le 18 mars 2011 à 17:30
Note du film : 2/6

Et surtout, il s'agit du remake parfaitement inutile d'un excellent film asiatique qui venait tout juste d'arriver sur les écrans. J'ai trouvé cette version assez regardable, mais en même temps, quand je regarde ce genre de film, je me sens complice de l'inquiétant refus de l'étranger qui est inhérent à ces opérations américaines de remakes immmédiats (à différencier soigneusement des remakes des films déjà anciens)

je suis en totale adéquation avec vous, ArcaInfernal Affairs est un sommet du polar, un film à l'esthétique ultra-sophisitiquée (cf la séquence de la filature : suspense insoutenable, tension palpable, plans qui saisissent la dualité/fascination des deux antagonistes de façon remarquable). Tony Leung s'affirme comme un acteur exceptionnel, traduisant admirablement les doutes d'un personnage déchiré entre une vie privée chaotique et un travail (infiltrer un gang) qui fait ressortir ses instincts les plus sombres . Qu'il soit flic borderline (The Longest Nite, film au scénario incompréhensible mais à l'esthétique somptueuse), amoureux transi (In the mood for love ou gangster sur la voie de la rédemption (A toute épreuve), voilà un acteur qui confère à ses rôles une profondeur et une intensité insoupçonnées.

Cet exemple montre bien l'absurdité des remakes quasi-immédiats : un film étranger a du succès, et les américains s'empressent d'en faire un remake aseptisé, en confiant la réalisation et l'interprétation à des personnalités bankables. Résulat : des films qui singent grossièrement leurs modèles, tentant un compromis boîteux entre respect de l'oeuvre originale et tentative de réappropriation.


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De Impétueux, le 31 mai 2017 à 16:53
Note du film : 4/6

Et voilà que moi qui ne connais pas tellement et apprécie assez peu les histoires de gangsters étasuniens, j'ai trouvé que l'intérêt et l'agrément des Infiltrés s'amélioraient au fur et à mesure de son déroulement. Et cela malgré les dernières séquences, sortes d'orgies de massacres qui ajoutent à chaque instant une couche de meurtres et finissent presque par amuser, par leur abondance, au lieu de glacer.

Il est vrai que si je trouve que le film va de meilleur en meilleur, c'est qu'il m'a fallu vingt bonnes minutes pour parvenir à distinguer physiquement les deux infiltrés parallèles (si je puis écrire), Bill Costigan (Leonardo DiCaprio) et Colin Sullivan (Matt Damon), sans doute parce que je ne connais pas plus que ça ces deux acteurs qui sont, paraît-il, de considérables vedettes Outre-Atlantique. Ce n'est que lorsque le film était déjà bien avancé que j'ai saisi que cette ressemblance physique était voulue par Martin Scorsese pour introduire un élément de trouble supplémentaire ; mais la lecture de plusieurs avis sur le sujet m'indique que je ne suis pas le seul à avoir un peu confondu les deux bonshommes et je me réjouis de n'être pas aussi gâteux que je le craignais.

J'ai donc repris le film au début et j'ai beaucoup mieux compris l'intrigue, il est vrai fort compliquée et dont l'obscurité initiale est accentuée encore par le découpage ultra-rapide qui fait passer le spectateur en un clin d'oeil de l'un à l'autre protagoniste, c'est-à-dire de la police infiltrée à la mafia infiltrée itou. On s'y perd d'autant plus facilement que les deux mondes ont des ressemblances significatives et des façons de travailler presque aussi brutales.

C'est tout de même un peu long (2h40) et j'ai, comme beaucoup, le sentiment que le réalisateur a trop paresseusement fait traîner le récit qu'il aurait bien pu élaguer de trois bons quarts d'heure ; par exemple en éliminant complètement le personnage féminin de la psychanalyste Madolyn (dont on n'entend d'ailleurs plus du tout parler, à la fin), interprété, de façon tout à fait charmante, il est vrai par Vera Farmiga, mais dont on peut se demander ce qu'il apporte au déroulement de l'intrigue. Et qui, de surcroît, ne permet pas d'apporter beaucoup de chair à la personnalité des deux antagonistes.

C'est d'ailleurs là, avec l'excessive durée, le point faible des Infiltrés : on sait bien que, dans le genre du film de gangsters, on n'a plus grand chose à découvrir sur l'invraisemblable sauvagerie des tueurs, sur leur rapacité, leur cynisme et tout le bataclan. On sait aussi que police et truanderie rivalisent depuis toujours de subtilités, de finasseries, de coups tordus, se tendent des pièges compliqués, jouent au chat et à la souris et que c'est de ces articulations arachnéennes que sont tissées les trames des films de genre. Mais il me semble que, pour se hausser un peu au delà du film de genre, précisément, pour assembler une vraie toile chatoyante et solide tout à la fois, il ne faut pas seulement une trame, mais aussi une chaîne, c'est-à-dire des personnages d'une belle densité. Et dans Les infiltrés, je trouve qu'il n'y a guère que le gangster Frank Costello qui soit de cette trempe. Qu'il soit interprété par le génial Jack Nicholson n'est évidemment pas pour rien dans mon point de vue, mais pour autant on ne peut pas dire que DiCaprio et Damon dénotent ; mais si on admire les acteurs, on ne perçoit pas les personnages. C'est dommage car les policiers et les truands du second plan ne manquent pas de substance, notamment chez les uns le sergent-chef Dygnam (Mark Wahlberg) et chez les autres le tueur French (Ray Winstone).

Mais bon ! Ça ne donne absolument pas envie de travailler au sein de l'hôtel de police de Boston (j'ai rarement vu bâtisse plus hideuse ; peut-être au fond de la Moldavie ou du Tadjikistan y a-t-il encore pire, mais ça n'est pas certain) et ça conduit à regarder tout le monde avec un air soupçonneux (L'est-il ou ne l'est-il pas ?). Pour autant le film est loin d'être désagréable, si on veut bien oublier, en regardant ce qui n'est qu'une œuvre de série que Martin Scorsese est surtout l'auteur de Taxi driver, After hours et Silence


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