Très bon film, Roger Moore est magnifique dans son rôle comme toujours, mais les scène de batailles dans l'espace ressemblent trop à un Star Wars. Le laser dans un James Bond est une mauvaise idée.
Moonraker est un bon film, mais serait encore mieux sans la bataille de lasers.
Oui, il est d'ordinaire considéré comme le plus mauvais des James Bond !
Oui, je reconnais que ce Moonraker, que je n'avais pas revu depuis bien longtemps, est assez curieux. James Bond qui d'habitude aime sa Vodka-Martini "shaken, not stirred", (mélangée, pas touillée), a du penser qu' on avait touillé plusieurs genres assez différents pour cet opus là. C'est un cocktail de Star Wars, Le Guignolo, La quatrième dimension, La fureur du dragon, Les sept mercenaires (musique à l'appui !). Bref, ça part un peu dans tous les sens. Les James Bond/poulettes sont toujours aussi jolies mais décidément ce Roger Moore est encore aussi engoncé, raide comme un piquet. On signale à la concièrge qu'on a retrouvé son balai. Il a un côté Momie qui me dérange. Par contre, le méchant Michael Lonsdale est toujours parfait, quel que soit son emploi. Ah ! Son rôle dans La vieille fille… Et puis nous retrouvons Jaws, Richard Kiel avec son beau sourire de faux-cul. Belle bête, pas trop efféminée. Nous avions fait sa connaissance, je me souviens, dans L'Espion qui m'aimait. J'ai gardé ce film en tête grâce à de belles scènes tournées en Égypte. Avec de très jolis sons et lumières sur les pyramides. Et avec la Momie susnommée, toujours aussi rigide et empesée. Et si nous apercevons, quatre secondes, Georges Beller, nous ne reconnaissons pas car il apparait masqué en tout début de film, l'insupportable, l'exaspérant, le très ringard Castaldi Jean-Pierre et en cela, Moonraker est peut-être un très grand film..
Il y a quelques bonnes scènes assez explosives. La centrifugeuse, grand moment. La chute libre du début, magnifique, jure franchement avec la dernière scène du film, assez ridicule. C'est un foutoir pas possible. Une chatte n'y retrouverait pas ses petits. La fusillade, je devrais dire la "Laserllade" finale est assez grotesque ! Mais reconnaissons que ces messieurs n'ont pas lésiné question décors. C'est assez réussi. Quel dommage d' y faire évoluer du grand n'importe quoi ! J'ai eu l'impression de rejouer avec ma vieille Playstation 3.
Un peu d'humour bienvenu, mais très vite submergé par le manque d'originalité dans les dialogues. Oui, un curieux James Bond. Sympa, sans plus, ridicule un peu, bizarre. Autant George Lazenby dans son excellent Au service secret de Sa Majesté se démarquait franchement de la série, autant ce Moonraker ne sait pas sur quel pied danser. En un mot, je ne sais plus quel critique avait dit à la sortie du film : "- C'est un bon film, mais un très mauvais James Bond !-"
Ça doit être ça..
En effet, pas terrible. Mais alors, lequel peut-être considéré comme le meilleur ? Pour ma part, et sans hésiter, ce sera Goldfinger !
Et pour vous ?
Je partage tout à fait votre sentiment (et l'ai déjà dit sur le film du film) : c'est Goldfinger, incontestablement, qui remporte la palme. Ensuite, à mes yeux, Bons baisers de Russie, puis, sur la même ligne, Dr. No et Opération Tonnerre. La suite se dilue un peu…
Les quatre premiers avec Sean Connery restent tout à fait exemplaires. Le mélange d'élégance et d'animalité que l'acteur écossais a imposé demeure inimitable.
Au service secret de sa majesté demeure le plus atypique.
La période Moore n'est pas terrible mais on peut sauver L'espion qui m'aimait et à la rigueur Rien que pour vos yeux.
Permis de tuer est pas mal avec un Dalton dont la sécheresse annonçait déjà Daniel Craig.
Brosnan est comme Moore trop léger pour le rôle: 007 doit être un tueur impitoyable. Mais les films des deux acteurs ont eu du succès et maintenu en vie la série…
Casino Royale fut une belle résurrection.
Je place Opération tonnerre, Jamais plus jamais, Goldfinger sur le podium… Celui avec Sophie Marceau dans le rôle de la méchante (!) est bien faiblard !
Excellent acteur Robert Carlyle ! Très performant dans des rôles de barge : Trainspotting, Riff Raff, Guns 1748, The Full Monty (le grand jeu)… Il est toutefois moins en vue depuis une dizaine d'années.
On triche un peu, dans ces palmarès : les seuls Bond à prendre en compte sont ceux qui sont adaptés des romans (ou nouvelles) de Ian Fleming, directement marqués par la Guerre froide, la peur des savants fous… mais aussi par une certaine autonomie politique de la Grande-Bretagne, désormais fidèle représentante des intérêts étasuniens.
À cette aune-là, on devrait interrompre lesdits palmarès après Moonraker (il me semble), les aventures suivantes étant écrites par de nouveaux auteurs et tombant de plus en plus dans le spectaculaire bodybuildé.
Cas à part : Jamais plus jamais, remake d'Opération Tonnerre et le dernier Casino Royale, évidemment plus conforme au roman (qu'il faudrait que je relise) que la parodie déglinguée tournée par John Huston.
Il faut faire attention avec les adaptations: L'espion qui m'aimait n'a rien à voir avec le roman du même nom, à la demande de Fleming himself, qui n'appréciait pas ce roman là.
Quant à Permis de tuer, l'un des plus intéressant de la série, il reprend une grande partie du roman Vivre et laisser mourir: Felix Leiter livré à un requin par un trafiquant de drogue et vengé par 007.
Visiblement Moonraker le film ne reprend pas grand chose de MOONRAKER-le livre hormis le personnage de Hugo Drax. Les producteurs avaient besoin d'un prétexte pour surfer sur le succès de Star Wars.
Il y a même une excellente séquence, digne des premiers tomes de la série : celle de la chasse, où Bond (Roger Moore, l'ai-je dit ?) invité par le sinistre et courtois Drax (Michael Lonsdale) à tirer le faisan – et en fait à se faire assassiner – fait mine de rater le volatile qui lui est promis mais de ce fait décanille le tireur dissimulé dans un arbre qui le visait. Et immédiatement ensuite la pauvre et charmante Corinne Dufour (Corinne Cléry) est poursuivie et dévorée par deux épouvantables dogues.
Même si on se doute à l'avance de son déroulement et de sa conclusion, la bagarre dans le musée (ou magasin, je ne sais plus) de verrerie de Murano est une assez jolie idée, spectaculaire et sonore, mais on peut trouver que les vitrines, censées protéger efficacement des pièces rares et délicates sont aussi peu résistantes que des carreaux ordinaires. La musique, de l'éternel John Barry est une grande réussite et le thème, interprété (après ceux de Goldfinger et des Diamants sont éternels) par Shirley Bassey reste durablement en tête. J'ajoute qu'on a plaisir à retrouver l'épouvantable Jaws (Richard Kiel), son large double-mètre et sa mâchoire métallique, mais il est plutôt moins bien utilisé que dans L'espion qui m'aimait, deux ans auparavant.Mais dès qu'on part dans l'espace, qu'est-ce qu'on s'ennuie, qu'est-ce que ça tire à la ligne, qu'est-ce que c'est clinquant et niais ! On a dépensé une véritable fortune pour construire, dans le studio français d'Épinay, une station spatiale tonitruante et assez ridicule, comme l'est la fin du film, qu'on salue d'un bâillement de soulagement…
En effet un de mes plus mauvais souvenirs de James Bond. Je crois d'ailleurs que je n'avais pas regardé le film en entier.
Je l'avoue, très peu de James Bond après la démission de Sean Connery ne m'ont emballé. Mon James Bond préféré reste pourtant l’étonnant Au service secret de sa majesté avec Georges Lazenby. La poursuite de la série avec Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan etc, sont à dix mille kilomètres du 007 que l'on pouvait aimer à ses débuts.
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