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Sujet : Violence et rédemption ?


De duel, le 16 septembre 2007 à 16:13

Grand film. Très beau script de Paul Schrader, sur la violence et la rédemption. Composition mythique de Robert De Niro, timide et suicidaire.

Mais je suis quand même un peu gêné par les affèteries de mises en scène, par la complaisance des scènes de violence…


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De fretyl, le 16 septembre 2007 à 18:04
Note du film : 6/6

Une scène de violence a la fin. Par rapport a Casino ou Les affranchis cela reste finalement très timide.


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De PM Jarriq, le 16 septembre 2007 à 20:57
Note du film : 5/6

Intéressant, Taxi driver l'est certainement. Il est possible qu'il ait vieilli, et que son impact initial soit amoindri, mais c'était l'époque où De Niro avait du génie, où Scorsese était un visionnaire. Le thème est passionnant, puisqu'il suit le parcours d'un psychopathe ordinaire dans l'Amérique encore hantée par l'assassinat de JFK et le Vietnam, et qui se voit lui-même comme un justicier héroïque avec tellement de conviction, qu'il finit par en persuader les autres.

C'est magnifiquement photographié, la BO de Bernard Herrmann est magistrale, les seconds rôles sont tenus par des pointures comme Jodie Foster, Keitel ou Cybill Shepherd.

Donc Droudrou, je ne sais pas si vu avec les yeux d'aujourd'hui Taxi driver mérite le qualificatif de chef-d'oeuvre, mais c'est incontestablement un film à avoir vu.


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De verdun, le 16 septembre 2007 à 21:41
Note du film : 5/6

Un chef-d'oeuvre non, Scorsese et De Niro ont fait mieux par la suite… et même auparavant si l'on pense à Mean Streets.

Néanmoins il s'agit d'un film important où l'on rencontre des personnages que l'on n'oubliera pas de sitôt, Travis Bicke- De Niro en tête. De nos jours il a gardé toute sa modernité, même si la violence qui a pu choquer certains spectateurs paraît moins choquante aujourd'hui.

La principale qualité du film est sa liberté de ton.La scène où Robert De Niro emmène la très classieuse cybill Shepherd..dans un cinéma porno. C'est aussi son principal défaut tant la narration peut paraître lache, manquant d'unité et de rigueur.

Ceci dit, c'est un film mythique qui ne m'a pas déçu lorsque je l'ai découvert en salles en 2002. Et je me souviens qu'à la fin de la projection, je n'arrivais pas à m'enlever la musique de Bernard Herrmann de la tête..


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De fretyl, le 16 septembre 2007 à 23:07
Note du film : 6/6

Je ne garde pas un souvenir particulier de la B.O de Hermann. Mais si Taxi driver est un chef d'œuvre a tout point de vue c'est certainement du aussi à un formidable travail de couleurs. Il est vrai que le cinéma de Scorsese et en particulier ces autres films avec De niro seront différents, que ce soit Casino, Les affranchis ou Ragging bull, il filmera dans ces films là ,la richesse, la corruption et le pouvoir de l'argent ce qui n'est pas vraiment le cas dans des films comme Taxi Driver ou Mean Streets ou les personnages étaient en majorité des paumés sans le sous trainant leurs misères d'esprits avec une violence contenu.


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De Impétueux, le 3 août 2013 à 15:52
Note du film : 4/6

Le thème si souvent utilisé du vétéran de la guerre qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société n'est pas trop pesant, ni didactique dans Taxi driver. Tant mieux, parce que l'amertume du type qui ne retrouve plus ses repères et qui se débat dans une jungle moins meurtrière, sans doute que celle qu'il a quittée, mais tout aussi dangereuse, a été traité jusqu'à plus soif. D'autant qu'il n'est pas dit que c'est la guerre qui a transformé en fauve un homme ordinaire et que, simplement, ce sont les conditions naturelles et habituelles de la guerre qui ont permis au fauve préexistant de devenir homme, le temps du conflit.

Cela dit (que je suis conscient de n'avoir pas exprimé très clairement), c'est la fascination pour la nuit, et plus encore pour l'errance nocturne qui me paraît être le meilleur du film. Esthétiquement, d'abord : s'il y a des images du film de Martin Scorsese dont je me souviendrai, ce sont, bien davantage que les plus violentes (qui confinent au gore), celles des génériques de début et de fin où, accompagné du thème déchirant de la musique de Bernard Herrmann, le taxi de Travis Bickle (Robert De Niro) se coule dans la violente nuit de New-York. Images floues et colorées, parcours hypnotique, personnages troubles surgissant de l'ombre et tout aussitôt y replongeant…

À une époque de ma vie professionnelle, j'ai approché assidûment les chauffeurs de taxi et j'ai eu souvent l'occasion d'interroger ceux qui avaient choisi de faire ce métier à des heures où les honnêtes gens sont couchés (je parle bien sûr des artisans qui sont seuls maîtres de leurs horaires, et non des pauvres esclaves locataires qui font cela parce que la nuit rapporte davantage que le jour). Beaucoup m'ont dit cette forme d'excitation de conduire avec rapidité et sans obstacle dans les avenues presque vides, d’enfiler des kilomètres à la lumière artificielle des réverbères, de capter fugitivement dans l'étroit pinceau des phares des scènes improbables, de charger au cours de leur périple des gens singuliers, bizarres, inquiétants quelquefois. La nuit n'est pas le pendant inversé du jour : c'est autre chose.

Le voyage d'une rive à l'autre de la nuit est ce qui me semble le meilleur de Taxi driver, ce qui n'explique ni ne justifie la vie sans équilibre ni espérance de Travis mais en donne le ton : ennui, insomnies, anxiétés, consommation de films pornos… Aussi mépris et rejet du monde glauque qui apparaît lorsque le jour s'efface, exaspération, rancœur, incertitude des vies subies. Chaque jour est semblable au suivant. Toutefois je ne suis pas tellement convaincu d'une des deux anecdotes qui fondent le récit du film : celle de la petite prostituée Iris (Jodie Foster, méconnaissable) pour qui Travis se livrera à un massacre : ça me semble bien artificiel, tape-à-l’œil et assez complaisant. En revanche l'autre histoire, celle de la rencontre avortée, de l'incommunicabilité majuscule avec Betsy (Cybill Shepherd) est parfaite : mine surprise, désappointée, écœurée, furieuse, finalement de Betsy devant un de ces films hypocrites à prétention d'éducation sexuelle qui faisaient florès à l'époque et qui montraient gravement ovules et spermatozoïdes pour pouvoir, à la séquence suivante, exhiber des couples en plein radada !

J'ignore si, à l'époque de la sortie du film (1976), on a beaucoup insisté sur l'ambiguïté finale du film, le massacre de racailles commis par un déséquilibré qui, en fin de compte, reçoit les félicitations du Jury. Travis est, en tout cas, réinstallé dans son taxi et approuvé par la société étasunienne. En Europe, il serait l'objet de l'opprobre général. Comme la délinquance et la criminalité se développent de toute façon de manière exponentielle des deux côtés de l'Atlantique, je ne vois pas trop comment sortir de l'auberge…. Mais ceci, comme disait Kipling, est une autre histoire…


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De DelaNuit, le 28 octobre 2015 à 18:40
Note du film : 6/6

On a beaucoup parlé de l’importance de Taxi Driver dans l’histoire du cinéma et la carrière de Martin Scorsese et Robert De Niro. Beaucoup a été dit sur le personnage de Travis, son inadaptation sociale ainsi que la fascination des rues de New York la nuit avec sa faune et ses lumières (le film a peut-être vieilli dans sa forme mais il y a gagné un côté documentaire sur les années 70), sur la sublime musique de Bernard Herrmann (sa dernière composition pour le septième art) avec son alternance de cuivres brutaux, d’accords de harpe et de jazz langoureux ou mélancolique… Le disque connut à l’époque un certain succès, et la BO a été rééditée récemment dans une version plus complète.

Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est le désir d’élévation du chauffeur de taxi Travis. Non pas une évolution sociale mais plutôt la recherche d’un idéal qui le sorte de son marasme. Dans un premier temps, il croit voir personnifier cet idéal dans la personne de Betsy (sublime Cybill Shepherd), élégante WASP des beaux quartiers vêtue de blanc dont l’apparition lui fait l’effet d’une sainte ou d’une déesse, et qu’il finit par oser aborder dans le local où elle travaille à la promotion d’un candidat aux élections.

Le film n’est pas manichéen et de même que Travis porte en lui à la fois brutalité et sensibilité, la belle ne l’éconduit pas tout de suite et accepte de l’écouter. Non seulement parce qu’elle travaille à la communication d’un candidat prétendant représenter les gens du peuple, mais parce qu’elle est intriguée voire fascinée par la personnalité du garçon, qu’elle considère comme une sorte de prophète boueux et vulgaire mais portant en lui une sorte d’étincelle… A son contact, Travis semble s’humaniser et va même jusqu’à s’intéresser (autant que ses faibles moyens le lui permettent) au candidat en question, espérant qu’il saura remettre de l’ordre dans le pays et nettoyer ce qu’il considère être la fange des trottoirs de New York (entendons par là pelle mêle : mafia, drogués, prostituées, homosexuels et truands en tout genre…)

Mais Betsy et lui sont finalement trop différents. Passe encore d’aller prendre un verre ensemble mais la sortie programmée par Travis dans un cinéma porno la rebute au point qu’elle rompt toute relation. Déçu, frustré et haineux, Travis s’intéresse désormais aux armes à feu et ne trouve plus qu’un moyen d’exister : en découdre, prendre sa revanche en usant de violence…

Contre toute attente, la sublime Betsy ne sera pas l’ange salvateur de cette histoire. En effet, malgré la pureté de ses traits, l’élégance de sa mise, l’excellence de son éducation et les diplômes accumulés dans d’excellentes écoles, la belle n’est finalement qu’une pimbêche à la solde d’un candidat populiste dont le slogan on ne peut plus caricatural (« Nous sommes le peuple ! ») n’a rien de subtil !

O ironie, le salut viendra d’ailleurs… D’une rencontre impromptue de Travis avec une jeune prostituée (premier rôle de Jodie Foster) ouverte aux pires joyeusetés pour le compte de son mac (Harvey Keitel). Or, la gamine en question s’appelle Iris… le nom de la messagère des dieux ! Martin Scorsese est bien trop cultivé pour que ce détail soit anodin. L’homme a d’ailleurs été en son temps fasciné par le rire des dieux dans La chute de l’empire romain, dont il parle en bien dans son documentaire sur le cinéma américain. Ajoutons qu’Iris est la déesse de l’arc-en-ciel (éternel lien entre le Divin et les humains) et que les frusques de la jeune catin sont des plus bariolée, à la différence de Betsy, dont les élégantes toilettes sont blanches et noires, comme si elle représentait une vision binaire et donc partiale des choses.

C’est bel et bien cette rencontre et les événements qui s’en suivront qui auront une incidence décisive sur la vie et le destin de Travis, le conduisant après un « climax » violent à une renaissance assortie d’une acceptation plus sereine de sa place dans un monde fait d’une diversité qui ne le dérange plus. La jeune prostituée, messagère divine bien malgré elle, pourrait se révéler la plus innocente du lot, et c’est elle qui représentera contre toute attente la voie du salut. Cet épisode du film, que d’aucuns pourront considérer comme manquant de crédibilité, prend tout son sens dans le symbolisme : la charge contre l’Amérique bien-pensante est sévère…


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De Frydman Charles, le 29 octobre 2022 à 19:34
Note du film : 4/6

J’ai noté un certain goût de Jodie Foster pour les habits et les accessoires rayés dans "moi fleur beue" 1977 ,ici entre Jean Yanne et Sydney Rome , "la cabine des amoureux" 1977, affiche très rayée… et maillot de bain rayé. Dans "taxi driver" Betsy (Cybill Shepherd) porte une robe rayée de rouge à 39 mn 07 s Betsy de dos robe rayée . Mais on la voit plus souvent avec un robe imprimée de motifs rouges .

Iris (Jodie Foster) à un habillement excentrique en jeune prostituée. "Taxi Driver" a influencé la mode à New-York Vogue:comment taxi driver a influencé la mode (What Fashion Owes Scorsese’s Taxi Driver). Les producteurs Bill/Philips et Italo/Judeo production semblent n'avoir produit que ce film. Pourquoi Judeo ? Le mafieux dans la chambre d'Iris n’explique pas le curieux nom de l’un des producteurs. Rien ne dit qu'il appartient à la mafia juive. Italo/Judeo peut faire penser à une mafia Judeo italienne. Dans le parrain (2ème partie) avec Robert de Niro on trouve le gangster juif Hyman Roth . Vers 1 h 40 Bob Maroff joue le mafioso.


A 1 h 46 mn 40 un article de journal évoque le mafioso tué par Travis. Le mot juif (jewish) ou ses dérivés ne sont pas prononcés ou lu d’après plusieurs script, celui par exemple de Paul Schrader script néanmoins le script fandom wiki ou script o rama précise qu’il est dangereux de circuler dans certains quartiers pendant les fêtes juives . En fait le Bronx et Harlem n’ont pas une communauté juive importante. Par contre une communauté juive orthodoxe importante se trouve Brooklyn et il doit être difficile d’y circuler le shabbat. Ce quartier est sous entendu par le recruteur qui évoque la grande banlieue (Brooklyn est un arrondissement de New York). Si Travis est conscient du danger à circuler dans Harlem :"Travis Bickle : "Voicecover: Il y a toute une faune qui sort la nuit. Putes, chattes en chaleur, enculés, folles, pédés, pourvoyeurs, camés. Le vice et le fric. Un jour viendra où une bonne pluie lavera les rues de toute cette racaille. Moi je vais partout. J'emmène des clients au Bronx, à Brooklyn, j'en emmène à Harlem. Ça m'est égal. Pour moi, aucune importance. Ça en a, pour d'autres. Certains ne veulent même pas charger des négros. Pour moi, aucune importance." , il apprécie Brooklyn "TRAVIS (V.O.) You work at night, you get an instinct. You can smell them. The big tippers, the stiffs, the trouble makers. Quarter is good tip for Manhattan. Queens is better, Brooklyn is best. go for the guys with suitcases. The rich are the worst tippers, hooks are lousy. Spooks are okay, but they don't live at Park Ave after all." "Recruteur : Vous feriez la grande banlieue et le Bronx, Harlem ? Travis Bickle : N'importe quoi n'importe quand. Recruteur : Même pendant les fêtes juives ? Travis Bickle : J'ai dit n'importe quoi n'importe quand." Alors que dans un autre script les "fêtes juives" sont éludées "TRAVIS You kiddin? Who else would hack through South Bronx or Harlem at night? PERSONNEL OFFICER You want to work uptown nights? TRAVIS I'll work anywhere, anytime. I know I can't be choosy." Vers 3 mn dans la version en Anglais on entend clairement "Even during Jewish holidays" et le lien suivant sous entend soit que Travis est juif, soit qu’il est prêt à tout pour travailler, même dans les quartiers juifs ou il est interdit de circuler à Shabat will you work jewish holidays . L’article de journal nomme le mafieux Anthony Sciloso ,chef mafioso de Brooklyn (ou se trouve une importante communauté juive orthodoxe) .Ci-apres un extrait du script du film avec une description des journaux et de la lettre épinglés au mur, mais sans les précisons sur le mafioso.
Le lien suivant précise que Anthony Sciloso à existé biographie Anthony Sciloso" italo – américaine et travaillait principalement à Brooklyn. En 1976, Sciloso se trouvait dans un hôtel dirigé par le proxénète de Harlem, Matthew Higgins , et se livrait à une activité sexuelle avec une prostituée mineure nommée Iris. " Travis est méconnaissable pendant la tuerie avec sa coiffure iroquoise et sa veste treillis militaire.Il reprendra son aspect habituel ensuite



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De Frydman Charles, le 10 novembre 2022 à 07:57
Note du film : 4/6

La fin du film est totalement improbable… Travis à commis un massacre et il est adulé comme un héros ! New York est "nettoyé" et Betsy le rejoint dans son taxi. Cette fin est ambiguë, le film oscille entre rêve et réalité "Dans une interview, Martin Scorsese explique : L’idée d’une hallucination est de toute évidence un point de vue, quand une personne traverse cette frontière entre la fantaisie et la réalité. La fantaisie est aussi réelle que la réalité, le rêve est réel, la paranoïa est réelle ; les gens ne font probablement rien contre vous mais vous pensez que c’est le cas. " . Certains héros de guerre ont commis des massacres et reçoivent une médaille ! Certes il y a eu des exactions pendant la guerre du Viêt Nam, mais je pense surtout aux criminels de guerre nazis qui avaient reçu une médaille pour bravoure !!! Croix du mérite de guerre .Travis qui était dans le coma à l’hôpital à peut être rêvé cette fin dans un état sémi comateux, ou bien Scorcese l’imagine mort et dans son paradis. Le lien suivant rend plausible le fait que Travis ait été considéré comme un héros Cairn : Ce que Taxi Driver fait à la sociologie Jean Marcel "S’il avait tué Palantine, il aurait été étiqueté psychopathe et condamné par la presse unanime. En tuant deux souteneurs et un client, il sera considéré comme un héros." . En fait il a tué un braqueur noir, un souteneur (Sport ,le souteneur d’Iris ,n’est pas méchant. Il est neanmoins violent lorsqu'Iris veut échapper â son emprise en montant dans le taxi de Travis vers 31 mn et qu'il l'en empêche. Il se montre tendre en dansant un slow avec Iris vers 1 h 31, et Iris l’aime bien. Il semble sous la coupe du mafioso a qui il remet de l'argent vers 1 h 37 mn),un mafioso et le tenancier d’un bordel. Vers 1 h 12 mn 30 s , on voit Betsy un court instant applaudir lors de la campagne électorale de Palatine dans la rue. Sa robe aux rayures rouges semble faire écho au drapeau américain. Mais ces rayures la rendent inaccessible à Travis qui l’observe de son taxi et écrit ue lettre imaginaire à ses parents, évoquant ue longue liaison avec Betsy .

Alors que Travis est perdu dans ses pensées, Palantine fait son discours "Charles Palantine : Aujourd'hui, moi je vous dis : Nous sommes le peuple ! Nous avons souffert ! Nous sommes passés par-là. Nous le peuple, avons souffert au Vietnam. Nous, le peuple, avons souffert et souffrons encore du chômage, de l'inflation galopante, de la délinquance et de la corruption." Citation : We, the people, suffered in Vietnam. Dans les scripts en Anglais le discours de Palantine est plus important et assez différent, mais il est précisé que ses paroles sont difficiles à distinguer. Dans son taxi, Travis imagine la carte qu’il va envoyer à ses parents "Travis Bickle : Chers pères et mères. Juillet, je m'en souviens très bien, c'est non seulement le mois de votre anniversaire de mariage, mais aussi celui de la fête des pères et de l'anniversaire de maman. Je regrette de ne pas me rappeler les dates exactement, mais j'espère que cette carte fera pour toutes ces fêtes. Je regrette aussi de ne pas pouvoir vous envoyer mon adresse comme je vous l'avais promis l'an dernier. Mais la nature délicate de ma mission auprès du gouvernement exige le secret le plus absolu. Je sais que vous le comprendrez. Je me porte très bien et je gagne beaucoup d'argent. Je fréquente une jeune fille depuis quelques mois et je sais que vous en seriez fiers si vous pouviez la voir. Elle s'appelle Betsy, mais je ne peux pas vous en dire plus." Un policier l’interrompt dans ses pensées et lui demande de circuler , "l'ami, tu restes pas ici. Réveille-toi, réveille-toi ! Allez, circule, fous-moi le camp !" De retour chez lui , Travis lit la fin de la carte bien réelle qu’il vient d’écrire "Travis Bickle : J'espère que ma petite carte vous trouvera tous en bonne santé comme je le suis. J'espère aussi que personne n'est mort. Ne vous en faites pas pour moi Un jour, quelqu'un frappera à votre porte, et ce sera moi. Votre fils affectionné, Travis."
Travis aurait probablement pu vivre une belle histoire d’amour avec Betsy s’il ne l’avait pas amené à un cinéma porno
. Elle avait alors l’air d’un ange habillée toute en blanc…Avant elle portait un robe rouge bariolée . Toutes les tentatives de Travis pour la recuperer restèrent vaines, et lorsqu’il voulu lui parler à la permanence Palantine vers 39 mn elle portait sa robe à rayures rouges et Travis fût refoulé de la permanence par Tom.Le film avait inspiré John Warnock Hinckley, Jr. mentalement perturbé, erotomane (Un cas célèbre d’érotomane est John Warnock Hinckley Jr : il tenta d’assassiner le Président des Etats-Unis Ronald Reagan le 30 mars 1981… pour impressionner Jodie Foster !). Il avait vu le film au moins 15 fois et était tombé amoureux de Jodie Foster . Il tenta d’assassiner le président Reagan pour attirer l’attention de Jodie Foster. Sur la photo d'identité judiciaire il porte une chemise à rayures rouges comme Betsy dans Taxi Driver, puis Jodie Foster dans des films posterieurs.


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