4,5/6. L'ancêtre (ou le précurseur) du film choral. Tourné à Nashville, il a pour ambition de dresser le portrait de cette ville et de ses habitants ordinaires. Témoignage de la vie dans le sud profond des Etats-Unis au milieu des années 1970, sans doute. Mais 2h40, c'est long. Nashville semble interminable, et à mon avis ce film est daté. Il faut aimer la musique country (omniprésente) ou le gospel, pour apprécier aujourd'hui le film. Pas de chance, j'aime le jazz, le blues, le bluegrass, la musique cajun, mais pas la country (musique populaire des "blancs") ni le gospel.

Dans un petit rôle, le pote de Alholg : Scott Glenn. Moi, j'aime bien Keith Carradine qui est excellent ici dans le rôle d'un gigolo-country.

Assurément l'un des plus grands films américains des années 70 et l'un des meilleurs Altman même s'il me paraît se situer un cran en dessous du Privé par exemple.

Il s'agit comme l'a dit Vincentp d'un film choral, genre associé à son réalisateur. Effectivement il ne faut pas être allergique à la musique country, même si ce genre me semble plus varié qu'il n'y paraît. En tous cas on y trouvera beaucoup plus de chansons que d'action à proprement parler.

Ceci dit j'ai eu plaisir à m'immerger dans les 2h40 du film. On accompagne une multitude de personnages incarnés par quelques uns des acteurs les plus marquants des "seventies". Pour ma part, je retiendrai la composition de Geraldine Chaplin, irrésistible en journaliste aventureuse.

Et l'on n'oubliera pas la puissance de nombreuses scènes, notamment le final, très réussi sur le thème "The show must go on".

Et puis dernier point: si j'ai été bien content de le découvrir sur grand écran, dans le cadre de la rétrospective Altman à la cinémathèque, un tel film devrait exister depuis des lustres en dvd Zone 2.