Agée de 8 ans en 1942 et de confession juive, Misha (Mathilde Goffart) vit à Bruxelles en changeant sans cesse d'école et de domicile jusqu'à ce que ses parents soient arrêtés par la Gestapo et déportés. La famille qui la cache étant sur le point de la livrer aux Nazis, la petite fille s'enfuit et prend la direction de l'Est vers laquelle ses parents auraient été envoyés. Une véritable odyssée s'ensuit qui la conduira jusqu'en Ukraine, avec la traversée de la Belgique, de l'Allemagne et la Pologne, le froid et la faim et surtout la rencontre avec les loups. Misha adopte leurs comportements et se fait accepter par une meute qui l'aidera à survivre dans une Europe où règne la violence des
Budget : 7 millions d'euros.
Misha Defonseca à finit par avouer que son best-seller autobiographique, «Survivre avec les loups», porté à l\'écran par Véra Belmont, repose sur un mensonge.
Tout est né de son imagination. Ou presque. Misha n\'est pas la petite fille juive de 8 ans partie à pied à travers une Europe à feu et à sang pour retrouver ses parents arrêtés par la Gestapo, et qui survécut grâce à une meute de loups. Le roman présenté comme autobiographique de Misha Defonseca, traduit en dix-huit langues, a pourtant ému des millions de lecteurs. Il a aussi bouleversé des milliers de spectateurs du film de Véra Belmont, Survivre avec les loups, qui totalise en cinquième semaine plus de 540 000 entrées.
Las ! Depuis quelque temps, un blog diffusait des archives belges remettant tout en cause. A l\'appui de ces documents, un chirurgien auteur du livre L\'Énigme des enfants loups (Editions Publibook), Serge Aroles, et un historien de la déportation, Maxime Steinberg, taxaient d\'«escroquerie» le récit de Misha. «L\'un des monuments de la crédulité universelle de ces dix dernières années», accusait le premier. «Une des grosses manipulations de l\'histoire», déplorait le second.
À noter toutefois que le blog était celui de l\'éditrice américaine de Misha Defonseca, Jane Daniel, condamnée par la justice américaine à verser plus de 20 millions de dollars à cette dernière, pour «non-respect des obligations contractuelles». Ainsi, Misha était catholique, comme en atteste un extrait de registre de baptêmes de sa ville de naissance, Etterbeck (Belgique). Son père fut déporté non parce qu\'il était juif, mais résistant.
\'\'(source : lefigaro.fr)\'\'
Page générée en 0.77 s. - 17 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter