Eté 1916. La nouvelle de la prise du fort de Douaumont se répand joyeusement dans un petit village de l'arrière. Yvette se voit confier par le facteur trop pressé une lettre à en-tête du Ministère de la Guerre. Elle doit la remettre, en main propre, à son amie Jeanne qui attend, seule dans sa ferme isolée, le retour du front de son mari. Hiver 1916. Bernard, un militaire convalescent, et sa jeune cousine Françoise se promènent dans les bois alors que le jour tombe. Lui est un homme maladivement pessimiste que la Grande Guerre, là-bas, rend encore plus amer et plus secret. Il se laisse pourtant aller à une confidence. Puis il la regrette. Un prisonnier allemand croise brutalement leur chemin. Paris, de nos jours. Deux soldats, Vincent et Marc, viennent d'arriver dans la capitale pour défiler, le lendemain 14 juillet, sur les Champs-Élysées. Ils semblent marqués par la violence des combats d'une guerre lointaine et floue dont personne, à Paris, ne semble se soucier. Au bal des pompiers de la rue du Jour, ils rencontrent Juliette et Valérie qui débarquent de Cherbourg, tout étourdies par la grande ville.
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