Cette ancienne élève du Conservatoire de théâtre de Grenoble, et sœur de l'écrivain Alain Soral, débute à dix-sept ans au cinéma dans Un Moment d'égarement de Claude Berri. Mais ce n'est qu'en 1983, après une comédie et quelques téléfilms, grâce à son personnage de Lola dans Tchao pantin du même réalisateur qu'Agnès Bonnet de Soral devient véritablement connue du grand public. L'actrice est sélectionnée pour les "Césars" (meilleurs espoir et second rôle féminins) 1984 mais ce sont ses partenaires, Coluche et Richard Anconina, qui repartent avec un exemplaire de la fameuse compression. La suite de sa carrière n'est, pourtant, pas à la hauteur de son talent. Elle tourne avec Denys Granier-Deferre, Michael Verhoeven, Yves Boisset, Marco Ferreri et Jean-Marie Poiré des films au mieux moyens. Toutefois, en 1988, elle forme avec Fanny Ardant, Greta Scacchi et Valeria Golino un joli quatuor de comédiennes dans l'adaptation d'une pièce de Chekhov mise en scène par Margarethe von Trotta. Moins présente au cinéma à la fin des années de 1980, Agnès Soral s'investit au théâtre et travaille notamment avec Jérôme Savary. Au cours de la décennie suivante, c'est principalement la télévision qui l'emploie pour des séries ou téléfilms. On la retrouve néanmoins, entre ses collaborations avec l'allemand Volker Schlöndorff et le russe Yuri Mamin, dans Hommes, femmes, mode d'emploi de Claude Lelouch ; celui-ci fera à nouveau appel à elle pour les deux premiers volets de sa trilogie Le Genre humain. AlHolg |
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