Le partenaire de Janet Leigh dans La Soif du mal de Welles, acteur-titre de Ben-Hur (qui lui valut son seul "Oscar") et vedette de plusieurs superproductions bibliques est décédé hier. Né John Charles Carter et fan de Gary Cooper (avec lequel il tournera Cargaison dangereuse en 1959), Charlton Heston avait débuté sa carrière en 1940 en tenant le rôle de Peer Gynt dans le film muet de David Bradley puis, dix ans plus tard, un enquêteur à double identité dans le polar de William Dieterle, La Main qui venge. Personnage central de Sous le plus grand chapiteau du monde qui le révèle au grand public, il prête ses traits au Moïse des Dix commandements puis tient un second rôle aux côtés de Gregory Peck dans Les Grands espaces, l'un des quelques westerns, avec Major Dundee notamment, de son parcours cinématographique. Au cours des années 1960-70, celui-ci est davantage marqué par plusieurs films de science-fiction (La Planète des singes et sa première suite, Le Survivant, Soleil vert) ou catastrophe en vogue à cette époque (747 en péril, Tremblement de terre). Président de la Screen Actors Guild entre 1966 et 1971, il réalise l'année suivante le premier de ses trois films, un drame historique où il incarne Marc-Antoine. Casté en 1994 par James Cameron pour True Lies, Heston faisait deux ans plus tard une apparition dans le Hamlet de Kenneth Branagh avant d'être plus récemment choisi, au titre de président du NRA, comme l'une des cibles du Bowling for Columbine de Michael Moore. AH

Le film de Dany Boon, qui vient de dépasser la fameuse comédie de 1966 écrite et réalisée par Gérard Oury avec le duo de Funès-Bourvil au box-office historique français, sera en effet distribué par Christal Films chez nos cousins d'outre-Atlantique. Une bonne façon d'améliorer encore un score d'entrées et de recettes déjà époustouflant. On ne sait pas encore si le patois nordiste fera l'objet d'un doublage ou d'un sous-titrage dans une langue tout aussi incompréhensible pour le profane. Il faudra ensuite être attentif au niveau d'exportation de chicorée et de maroilles pour mesurer l'étendu du succès rencontré dans la Belle province. AH

Le scénariste de Claude Sautet et d'Yves Robert notamment a été élu hier membre de l'Académie française au premier tour de scrutin. Ecrivain, journaliste et auteur de chansons, fils du parolier Marcel Dabadie, Jean-Loup publie son premier roman en 1957 à l'âge de dix-neuf ans. Cinq ans plus tard, il signe son premier scénario, celui d'"Ella" pour le segment réalisé par Jacques Poitrenaud du collectif Les Parisiennes. En 1970, il co-adapte avec Sautet le roman Les Choses de la vie de Paul Guimard, cinéaste avec lequel il collaborera à nouveau à quatre reprises. Les deux hommes seront cités ensemble par l'Académie du cinéma en 1979 pour Une Histoire simple. En 1976-1977, il collabore avec Yves Robert pour le diptyque Un Eléphant ça trompe…-Nous irons tous au paradis qui lui valent ses deux premières nominations aux "César". Moins actif au cinéma depuis le milieu des années 1990, Dabadie s'installera aujourd'hui dans le fauteuil n° 19 jadis occupé par Charles Boileau, François-René de Chateaubriand ou encore René Clair. AH

La mythique salle du Grand Ecran Italie est en danger de fermeture au profit de magasins. Tous les parisiens cinéphiles connaissent cette salle, une des plus grandes de Paris.
Personnellement je garde un souvenir marquant d'une projection de 2001 comme je n'avais jamais vu jusqu'alors.
Une pétition est accessible par le net pour tenter de sauver cette salle. Il suffit pour cela de cliquer ici.
Dd

Le dernier super-héros en date, issu de l'univers Marvel, porté au cinéma a réalisé aujourd'hui le quatrième meilleur démarrage "14 heures" de l'année 2008. Le film de Jon Favreau avec Robert Downey Jr., projeté dans 667 salles, devance assez largement deux productions françaises, Deux jours à tuer et Le Grand alibi. AH